Le Consortium 12-12 lance une campagne pour plus d’aide d’urgence aux victimes de la guerre civile en Syrie
En Syrie, au printemps arabe a succédé un hiver dur, long et sanglant. Plus de quatre millions de civils sont totalement dépendants de l’aide humanitaire ; la moitié sont des enfants. 1.250.000 Syriens ont quitté le pays.
Si les organisations humanitaires ne peuvent résoudre le conflit, elles savent apporter plus d’aide et sauver des vies, mais elles sont confrontées à un manque de moyens. Alors que la pression augmente pour les organisations humanitaires, les pays donateurs n’ont jusqu’ici été versé que 27,5% du 1,5 milliard de dollars d’aide promis lors de la conférence des donateurs au Koweït.
Dès lors, le Consortium 12-12, composé de Caritas International, Handicap International, Médecins du Monde, Oxfam-Solidarité et UNICEF Belgique, lance un appel à la mobilisation à la population, aux associations, aux entreprises, à la presse et aux médias, afin de soutenir l’aide humanitaire en Syrie et dans les pays limitrophes.
A fur et à mesure que la guerre civile s’étend sur le territoire, l’ « espace civil » en Syrie se réduit. Plus de quatre millions de personnes dépendent de l’aide humanitaire : de l’eau, de la nourriture, des médicaments, des soins de santé, l’enseignement. Deux millions de Syriens sont déplacés au sein de leur propre pays. Plus d’un million ont fui vers les pays frontaliers - 8000 par jour -, où ils sont accueillis par des familles ou dans des camps de réfugiés. Trois réfugiés sur quatre sont des femmes ou des enfants. Ces nombres continuent d’augmenter.
Les organisations humanitaires du Consortium 12-12 sont actives dans la région depuis plusieurs années, avec leurs propres équipes ou via leurs structures internationales. Toutes les cinq participent à l’accueil des réfugiés dans les pays voisins : le Liban, la Jordanie, l’Irak, l’Iran, la Turquie…Certaines sont également actives sur le territoire syrien, dans un contexte particulièrement périlleux. Une grande discrétion est de mise. Ces organisations travaillent avec les communautés et réseaux locaux, afin de s’assurer que les secours (entre autres médicaux) parviennent effectivement aux victimes.