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Handicap International publie une étude portant sur les violences armées

 En février, Handicap International a présenté à Bruxelles le rapport “Armed Violence and Disability: the Untold Story” (Violences armées et handicap : l'histoire cachée). Il révèle les difficultés auxquelles sont confrontées les victimes des violences armées. L'étude ayant précédé le rapport est la première portant sur le lien entre violences armées et handicaps.L'étude pilote a montré que huit victimes de violences armées interrogées sur dix gardent un handicap permanent dû à leur accident. Il apparait de manière frappante que les victimes sont le plus souvent des hommes jeunes, peu qualifiés, issus de milieux pauvres. L'étude se concentre également sur les profondes conséquences des violences armées. À cause de leur accident, les victimes parviennent plus difficilement à avoir un emploi, et leurs revenus et niveau de vie diminuent. Les opportunités de suivre un enseignement sont également réduites. Tout cela conduit finalement à une exclusion sociale.

En février, Handicap International a présenté à Bruxelles le rapport “Armed Violence and Disability: the Untold Story” (Violences armées et handicap : l'histoire cachée). Il révèle les difficultés auxquelles sont confrontées les victimes des violences armées. L'étude ayant précédé le rapport est la première portant sur le lien entre violences armées et handicaps.

L'étude pilote a montré que huit victimes de violences armées interrogées sur dix gardent un handicap permanent dû à leur accident. Il apparait de manière frappante que les victimes sont le plus souvent des hommes jeunes, peu qualifiés, issus de milieux pauvres. L'étude se concentre également sur les profondes conséquences des violences armées. À cause de leur accident, les victimes parviennent plus difficilement à avoir un emploi, et leurs revenus et niveau de vie diminuent. Les opportunités de suivre un enseignement sont également réduites. Tout cela conduit finalement à une exclusion sociale.

Par ailleurs, s'il semble que les victimes reçoivent bien les premiers secours, il y a cependant un manque de soins de santé et de réadaptation fonctionnelle, ainsi que de soutien psychosocial, qui soient abordables et à long terme. Les pouvoirs publics s'impliquent trop peu dans l'organisation d’une aide accessible, à prix réduit et dans le développement d'un système juridique permettant aux victimes de faire valoir leurs droits.

Rashmi Thapa, auteure du rapport, définit la violence armée comme « l'usage intentionnel des armes - de façon menaçante ou réelle - pour tuer, blesser et causer des invalidités permanentes ou des dégâts psychologiques, compromettant la sécurité et le développement des communautés ». Les violences armées se produisent dans différents contextes. En situation de guerre par exemple, mais également dans la période précédant ou suivant un conflit, entre individus à la maison ou au sein d'une communauté locale et dans un contexte criminel. L'étude a été menée en Colombie, à Haïti, en Ouganda et au Pakistan. Ces pays ont été sélectionnés en raison des formes variées de violences armées qui y sont rencontrées.

Dans les pays ci-dessus, des entretiens ont été menés auprès de 713 victimes, ainsi qu'auprès de membres de familles de victimes, des services de sécurité et des politiciens. Des données ont en outre été récoltées par l'intermédiaire des hôpitaux et des registres de police. Rassembler des informations et des preuves sur la réalité quotidienne des victimes est extrêmement important pour donner forme à une solide politique en faveur des victimes. Le rapport incite ainsi à une nouvelle étude.