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LES CIVILS SONT PREMIÈRES VICTIMES DES BOMBARDEMENTS MASSIFS ET DE L’UTILISATION D’ARMES INTERDITES

Un constat dévastateur - 90 % des victimes d’armes explosives en zones peuplées sont des civils !

Ce chiffre reflète le coût en vies humaines des bombardements dans des régions ou pays comme Gaza, l’Ukraine, le Liban, Le Soudan, le Yémen et le Myanmar, où les populations civiles paient un lourd tribut.

Ces armes ne prennent pas seulement des vies. Elles détruisent les hôpitaux, les écoles, les maisons et les infrastructures civiles vitales, laissant les communautés en ruine et menacées par les restes explosifs de guerre.

Les conséquences sont inimaginables : les villes sont en ruines, des êtres chers sont perdus à jamais, des familles déchirées, la santé mentale s'aggrave à mesure que les traumatismes et la peur se répandent et les communautés sont marquées pour des générations.

Les enfants sont particulièrement en danger : ils représentent près de la moitié de toutes les victimes de mines, d’armes à sous-munitions et de restes explosifs de guerre en 2022 ou 2023.

 

UN CONTEXTE INTERNATIONAL ALARMANT

En 2023, dans au moins 75 pays, des civils ont été gravement affectés par l’utilisation d’armes explosives, perturbant l’accès aux soins, à l’éducation et à l’aide humanitaire. Le nombre de victimes a augmenté de 76% et le nombre de décès de civils a bondi de 130% par rapport à 2022.

Bien que le droit international humanitaire, par le biais des conventions de Genève, vise à protéger les civils des souffrances causées par la guerre, des instruments internationaux ultérieurs ont également été élaborés pour réduire les dommages causés aux civils en interdisant les mines antipersonnel et les armes à sous-munitions, et en appelant à l'arrêt des bombardements sur les villes et les villages. Mais ces efforts sont de plus en plus menacés.

Le transfert d’armes à sous-munitions des Etats-Unis vers l’Ukraine et le retrait de la Lituanie de la Convention d’interdiction des sous-munitions menacent d’affaiblir la norme établie par ces traités et le silence des Etats parties risque de l’affaiblir davantage encore.

Face à l’utilisation croissante d’armes explosives dans des conflits comme ceux qui affectent les populations à Gaza, en Ukraine, au Liban, au Soudan, au Yémen, au Myanmar, il est urgent d'adopter de nouvelles règles et d'intensifier la mobilisation internationale pour mieux protéger les civils - il faut et il est possible de faire plus.

 

UN CONTEXTE INTERNATIONAL ALARMANT

En 2023, dans au moins 75 pays, des civils ont été gravement affectés par l’utilisation d’armes explosives, perturbant l’accès aux soins, à l’éducation et à l’aide humanitaire. Le nombre de victimes a augmenté de 76% et le nombre de décès de civils a bondi de 130% par rapport à 2022.

Bien que le droit international humanitaire, par le biais des conventions de Genève, vise à protéger les civils des souffrances causées par la guerre, des instruments internationaux ultérieurs ont également été élaborés pour réduire les dommages causés aux civils en interdisant les mines antipersonnel et les armes à sous-munitions, et en appelant à l'arrêt des bombardements sur les villes et les villages. Mais ces efforts sont de plus en plus menacés.

Le transfert d’armes à sous-munitions des Etats-Unis vers l’Ukraine et le retrait de la Lituanie de la Convention d’interdiction des sous-munitions menacent d’affaiblir la norme établie par ces traités et le silence des Etats parties risque de l’affaiblir davantage encore.

Face à l’utilisation croissante d’armes explosives dans des conflits comme ceux qui affectent les populations à Gaza, en Ukraine, au Liban, au Soudan, au Yémen, au Myanmar, il est urgent d'adopter de nouvelles règles et d'intensifier la mobilisation internationale pour mieux protéger les civils - il faut et il est possible de faire plus.

 

«Tout était complètement détruit… rien que des ruines, de la fumée et des pierres. Lorsque la guerre a commencé, je n’avais qu’une seule mission dans ma vie : protéger mes enfants. J’aurais aimé être avec eux lorsque la maison a été touchée. Mon corps a survécu, mais mon esprit est mort avec mes enfants, il a été écrasé sous les décombres avec eux. »

Ahmad Nasman, habitant de Rafah, Gaza

 

Protégeons les populations civiles contre les armes explosives ! 

Je signe la pétition pour les protéger

* champ obligatoire
J'accepte de rester informé(e) par email *

Protégeons les populations civiles contre les armes explosives ! 

En tant que citoyen ou citoyenne, vous pouvez signer cette pétition et encourager la Belgique à poursuivre et à renforcer son engagement pour soutenir la protection des civils contre l’utilisation des armes explosives dans les zones peuplées et de faire respecter l’interdiction des armes prohibées.

Nous devons protéger les civils, maintenant ! 

Handicap International appelle les Etats à rejoindre sans délai ces trois instruments du droit international essentiels pour la protection des civils – le Traité d’Ottawa d’interdiction des mines antipersonnel, le Traité d’Oslo interdisant les armes à sous-munitions et la Déclaration pour la protection des civils lors des bombardements en zones peuplées pour arrêter les bombardements des villes.

La Belgique a été le premier pays au monde à interdire les mines antipersonnel et a signé les trois textes. Notre pays doit maintenir une position forte pour protéger les populations civiles.

Je signe la pétition pour les protéger

* champ obligatoire
J'accepte de rester informé(e) par email *

Handicap International appelle donc spécifiquement la Belgique à renforcer ses engagements à protéger les civils, y compris :

  • Condamner systématiquement et sans équivoque les bombardements et tirs d’artillerie dans les zones peuplées et l’utilisation d’armes interdites.

  • Mettre en œuvre la Déclaration politique sur l’utilisation d’armes explosives en zones peuplées approuvée par la Belgique en novembre 2022 en révisant leurs politiques et pratiques militaires afin d'interdire l'utilisation d'armes explosives lourdes dans les villes, les villages et les autres lieux où vivent des civils.

  • Prévenir et éradiquer l'utilisation des mines antipersonnel et des armes à sous-munitions en mettant pleinement en œuvre et en défendant le traité d'Ottawa (qui interdit les mines antipersonnel) et le traité d'Oslo (qui interdit les armes à sous-munitions). La Belgique doit protéger la norme établie par ces traités et condamner fermement les Etats affaiblissant ou se retirant de ces traités.

  • Soutenir l’aide humanitaire et l’assistance aux victimes.

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Les visuels ont été créés à l'aide d'une intelligence artificielle. Toute ressemblance avec des personnes, des œuvres ou des lieux existants est purement fortuite.