FAQ

Pour nos prothèses reconditionnées, nous n'utilisons que des composants prothétiques en excellent état. Nous vérifions que chaque composant n'est pas endommagé et nous éliminons les traces de rouille et de colle. La qualité des composants prothétiques rénovés est proche de celle des composants prothétiques neufs. Les composants endommagés ne sont pas utilisés et sont, si possible, recyclés.

Les systèmes de santé européens ont longtemps privilégié l'usage unique des dispositifs médicaux. Pour des raisons de sécurité, mais aussi parce que c'est plus simple que de mettre en place un circuit de réutilisation de ces dispositifs. Afin de réduire les déchets et de réutiliser des matériaux comme le métal, cette situation évolue peu à peu. Par exemple, la Belgique a récemment modifié sa législation suite aux recommandations de la Commission européenne. Certains dispositifs médicaux, comme les fauteuils roulants, sont actuellement déjà réutilisés en Belgique.

Oui, c'est légal. Pourtant, en Europe, il n'existe pas de circuit de reconditionnement des prothèses en vue de leur réutilisation. Les systèmes de santé nationaux renouvellent les prothèses après un certains nombre d'années pour les personnes amputées - même si elles n'ont été que peu utilisées - et considèrent les prothèses usagées comme des déchets. Cependant, une tendance à la réutilisation des dispositifs médicaux se dessine en Europe. La Belgique a récemment modifié sa législation et autorise désormais que l'on réutilise des dispositifs médicaux. 

De nombreux centres de réadaptation dans le monde accueillent les composants prothétiques remis à neuf afin de les utiliser pour des patients en situation de vulnérabilité, avec le soutien des ministères de la santé. Bien que 64 % des patients amputés vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, moins de 20 % d'entre eux ont accès à une prothèse. Alors que la demande de prothèses devrait doubler d'ici 2050 (source : AT Scale), les composants prothétiques remis à neuf sont un moyen de permettre à un plus grand nombre de personnes d'accéder à une aide technique essentielle pour vivre de manière autonome et participer à la vie de la société.

En raison du coût très élevé et du manque d'accès aux nouvelles prothèses, de nombreuses personnes amputées, dans nos pays d'intervention, n'ont d'autre choix que d'utiliser un fauteuil roulant ou des béquilles. Cela entrave leur mobilité et donc leur accès au travail, à l'éducation et à l'intégration dans la société. Handicap International fournit des prothèses neuves chaque fois que cela est possible (notamment dans les situations de conflit ou de catastrophe naturelle), mais en utilisant des pièces remises à neuf, nous pouvons atteindre encore plus de patients. Cela nous permet également de soutenir des centres de rééducation qui ne font pas partie des projets de Handicap International. Même si les guerres et les tremblements de terre provoquent de nombreuses amputations, les accidents de la route et le diabète restent la principale cause d'amputation dans la plupart des pays.

Avant d'envoyer des composants prothétiques dans un pays, nous analysons soigneusement le contexte, en nous basant sur des entretiens avec les principaux acteurs de ce pays (centres de réadaptation, organisations de personnes handicapées, ministères de la santé) et sur les connaissances de Handicap International dans le pays concerné. Handicap International ne deviendra nulle part le principal fournisseur de composants prothétiques. Il s'agit d'un projet de soutien à des programmes déjà existants pour étendre l'accès aux prothèses à des patients en situation de vulnérabilité.

En effet, dans un certain nombre de projets de Handicap International, les prothèses sont créées à l'aide d'imprimantes 3D. Il s'agit de l'emboîture prothétique, qui est imprimée sur mesure en 3D après un balayage numérique du moignon du patient, ce qui garantit un confort optimal pour le patient et un fonctionnement idéal de la prothèse. Cette technologie peut donc être parfaitement combinée avec l'utilisation de composants prothétiques reconditionnés. La production d'une prothèse reconditionnée avec une emboîture prothétique imprimée en 3D est inférieure de 83 % à la production d'une nouvelle prothèse.

Non. Les prothèses usagées sont données à Handicap International. Grâce aux partenaires du projet Liimba, la collecte par les centres orthopédiques et le transport vers la France sont entièrement gratuits. L'atelier Liimba de Lyon emploie principalement des techniciens qui participent bénévolement au démontage et au contrôle qualité.

Non. Grâce à la collecte de fonds, les frais de transport sont entièrement pris en charge par Handicap International.

Les composants prothétiques sont gratuits. Les patients paient un montant réduit pour la fabrication de l'emboîture de la prothèse et d'autres coûts fixes. Grâce au projet Liimba, les prothèses deviennent accessibles à de nombreuses personnes dans le besoin. Au lieu d'une nouvelle prothèse inabordable, une prothèse reconditionnée de haute qualité à un coût considérablement réduit est à la portée de chacun et chacune.

Le projet Liimba ne reconditionne que les prothèses de jambe. Nous acceptons les prothèses trans-tibiales (prothèses de jambe inférieure), pour les amputations en dessous du genou, et les prothèses trans-fémorales (prothèses de jambe supérieure), pour les amputations au-dessus du genou.

Parmi ces prothèses de jambe, tous les types sont collectés : les prothèses mécaniques, les prothèses bioniques ou robotiques, les genoux contrôlés par microprocesseur (MPK) et les prothèses sportives.

Les prothèses de bras et les autres types de prothèses ne sont pas collectés.

Non. Nous ne collectons que des prothèses de jambe. 

Le fonctionnement du projet Liimba est entièrement financé et fonctionne de façon autonome. Cependant, vous pouvez faire un don pour nos projets de réadaptation et d'autres projets dans le monde entier via la page "Faire un don". Votre contribution nous permettra d'apporter à un plus grand nombre de personnes le soutien dont elles ont besoin.

Pour ce projet particulier, nous ne travaillons qu'avec des volontaires de l'atelier Liimba à Lyon. Vous souhaitez vous investir en tant que volontaire pour Handicap International en Belgique ? Consultez la page "Devenir volontaire".

Handicap International a des partenariats avec des centres orthopédiques dans toute la Belgique. Consultez la page « Offrez une prothèse » pour savoir si votre centre orthopédique collecte des prothèses.

Votre centre orthopédique ne figure pas dans la liste ? Dans ce cas, parlez à votre prothésiste du projet Liimba de Handicap International.

Vous pouvez également envoyer ou déposer votre prothèse au bureau bruxellois de Handicap International. Malheureusement, les frais ne peuvent pas être remboursés. Vous trouverez l'adresse sur notre page de contact.

Oui, vous pouvez donner aussi bien des prothèses (ou leurs composants) usagées que du matériel neuf tel que des bas de moignon. Vous pouvez nous contacter sans engagement.

Oui, vous pouvez nous contacter sans engagement.