« J’apporte un soutien technique aux projets de réadaptation physique de H.I., et je fais un suivi des projets de préparation et de réponse à l’urgence aux besoins en réadaptation sur le terrain. Traiter rapidement les blessures dans les contextes d’urgence permet de prévenir des handicaps définitifs. »
« En Afrique, j’ai travaillé plus d’une fois avec des collègues de Handicap International. Je pense par exemple au Rwanda, où nous soignions des enfants avec des infirmités motrices cérébrales sévères. Nous devions joindre nos connaissances et réfléchir de manière créative à comment donner une vie meilleure à des enfants avec des déficiences importantes. »
« Quand j’étais basée en Haïti, Handicap International a réalisé un état des lieux de l’offre en soins de réadaptation. Cela a mis en lumière le peu de structures qui étaient capables d’offrir des soins de réadaptation accessibles, surtout financièrement.
« L’O.M.S considère qu’un milliard de personnes dans le monde ont besoin d’une aide technique permettant d’améliorer la mobilité et l’autonomie des bénéficiaires. A l’heure actuelle, seulement 10% des personnes qui en ont besoin ont accès aux aides techniques, de par le monde. »
« Nous avons vu à quel point la téléréadaptation peut être utile dans des situations telles que la pandémie de COVID-19, où les services physiques sont fermés. Cette modalité peut également s’avérer utile dans des situations d'urgence où les besoins de réadaptation augmentent et les hôpitaux doivent rapidement laisser sortir les patients sans possibilité de suivi ultérieur.
