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Yolande, l'histoire d'une vocation

Mines et autres armes
Colombie

Pour Yolanda Ramirez Lobo, travailler dans le social est une vocation. Toute petite, elle aidait déjà bénévolement les personnes âgées de sa communauté et participait aux actions de volontariat organisées dans son école. C’est donc tout naturellement qu’une fois adulte, elle a choisi de s’investir dans l’aide aux personnes plus démunies. Handicap International est heureux de la compter dans ses rangs depuis 2007.

Yolanda, au milieu de deux membres de son équipe

Pour Yolanda Ramirez Lobo, travailler dans le social est une vocation. Toute petite, elle aidait déjà bénévolement les personnes âgées de sa communauté et participait aux actions de volontariat organisées dans son école. C’est donc tout naturellement qu’une fois adulte, elle a choisi de s’investir dans l’aide aux personnes plus démunies. Handicap International est heureux de la compter dans ses rangs depuis 2007.

Lorsqu’elle rejoint l’équipe de Handicap International en septembre 2007, Yolanda a déjà acquis une solide expérience professionnelle dans la région de Carthagène où les conflits armés entre la guérilla, les paramilitaires et l’armée colombienne sont intenses et touchent régulièrement les populations civiles. Elle est alors engagée par l’association en tant que coordinatrice du projet «mines» de la zone Caraïbes du pays. Son travail lui plaît énormément. «Il me donne l’occasion de travailler avec les communautés et c’est ce qui compte le plus pour moi.» Son rôle est en effet de mettre en place les stratégies d’assistance aux victimes de mines de la région durant tout leur processus de réadaptation physique et psychologique.

Elle partage ses journées de travail entre le bureau et les journées sur le terrain. «Lorsque je reste au bureau, à Carthagène, je réfléchis avec mes collègues aux meilleures activités à mettre en place lors des déplacements sur le terrain. C’est également lors de ces journées que je contacte les différentes institutions colombiennes afin d’évaluer leurs capacités de collaboration avec Handicap International pour l’aide aux victimes.» Cependant, la majorité du temps, Yolanda est sur le terrain, à l’écoute des gens. C’est ce qui lui plaît le plus «car la clef du succès des actions adressées à une communauté résulte du contact et de l’empathie que nous pouvons créer avec les bénéficiaires. » Elle part donc régulièrement avec son équipe de kinésithérapeutes et de psychologues à la rencontre des victimes de mines et de leur famille.

A la mi-mars, Handicap International étendra ses activités à Bucaramanga, dans l’est du pays. Cette région est en effet également fortement touchée par le conflit armé et compte un nombre de plus en plus important de victimes de mine. Yolanda, qui est originaire de cette région, a été choisie pour devenir la responsable du nouveau bureau. Sa réaction ? «Je suis très enthousiaste ! D’un point de vue professionnel, je suis heureuse de faire grandir l’action de Handicap International dans une zone où les victimes ne profitent pas encore de l’assistance qu’elles devraient avoir. Concrètement, mon travail ne changera pas beaucoup. La grande différence sera de prendre en charge la gestion d’un bureau et de toute une nouvelle équipe. D’un point de vue personnel, cela me permettra de retourner dans ma ville natale et de retrouver ma famille et mes amis qui sont restés là-bas.» Cet avancement est largement mérité au vu de toutes les actions que Yolanda a déjà menées pour les victimes. C’est donc en toute confiance que Stéphane Petiaux, directeur des programmes en Colombie, lui remettra les clefs du nouveau bureau.

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