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Ban Ki-moon soutient les personnes handicapées

Urgence

96 signatures apposées au bas de la Charte pour l’inclusion des personnes handicapées dans l’action humanitaire et un appel de Ban Ki-moon à ne pas oublier les personnes handicapées lors des situations de crise : le Sommet humanitaire mondial représente une victoire (prudente) pour les 20 millions de personnes handicapées trop longtemps oubliées de l’aide humanitaire.

Portrait de Ban Ki-moon occupé à prononcer un discours

96 signatures apposées au bas de la Charte pour l’inclusion des personnes handicapées dans l’action humanitaire et un appel de Ban Ki-moon à ne pas oublier les personnes handicapées lors des situations de crise : le Sommet humanitaire mondial représente une victoire (prudente) pour les 20 millions de personnes handicapées trop longtemps oubliées de l’aide humanitaire.

Le Sommet humanitaire mondial qui se tenait les 23 et 24 mai à Istanbul a permis une avancée importante pour les personnes handicapées et pour l’impartialité de l’aide humanitaire. La session spéciale sur l’inclusion des personnes handicapées s’est déroulée le 23 mai en présence du Secrétaire général des Nations unies Ban-Ki-moon. Une présence qui a permis d'attirer l'attention sur les millions de personnes handicapées qui ont un accès difficile à l'aide humanitaire.

La Charte pour l’inclusion des personnes handicapées dans l’action humanitaire, lancée par Handicap International et plusieurs organisations partenaires lors de la session spéciale sur le handicap, a été adoptée par 96 Etats, organisations humanitaires, bailleurs et réseaux associatifs représentant eux-mêmes des milliers d’organisations. Le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, qui est intervenu lors de la session, a apporté son soutien à la Charte. C’est une victoire pour les personnes handicapées, trop longtemps oubliées de l’aide humanitaire.

Les signataires de la Charte pour l’inclusion des personnes handicapées dans l’action humanitaire [1] s’engagent sur 5 principes pour délivrer une aide plus inclusive. Parmi les signataires, on retrouve des pays comme l'Allemagne, l'Australie, le Luxembourg ou le Royaume-Uni, des dirigeants des organismes des Nations unies, des représentants d'ONG et d’organisations des droits de l’homme, un représentant du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et enfin des organisations de personnes handicapées qui elles-mêmes représentant des milliers d'autres associations.

Ban Ki-moon : "La charte n'est pas une fin en soi"

"Nous sommes heureux qu’un si grand nombre d’organisations et d’Etats aient rejoint la Charte pour l’inclusion des personnes handicapées. Nous sommes également heureux de la diversité des signataires", a déclaré Anne Héry, directrice du Plaidoyer de Handicap International. 

Notre organisation a fait de l'inclusivité de l'aide d'urgence un point de débat important à l'occasion du sommet humanitaire mondial. Une récente étude menée par Handicap International avait démontré que 75% des personnes handicapées interrogées estimaient  ne pas avoir eu un accès approprié à une aide de base comme l’eau, la nourriture, un abri ou l’accès à des soins médicaux lors de crises humanitaires (catastrophe naturelle, conflit, ...). 40% des personnes intéroogées n'ont pas accès à une aide spécifique comme des soins de réadaptation ou des aides à la mobilité (béquilles, chaise roulante).

"Notre travail n'est pas terminé" ajoute Anne Héry. "Handicap International sera mobilisée sans relâche pour faire de cette charte une réalité."  Ban-Ki-moon a lui aussi plaidé en ce sens en déclarant que "la Charte [n’était] pas une fin en soi". Le Secrétaire général des Nations unies insiste également sur l’importance que les principes contenus dans ce texte soient réellement mis en œuvre.

[1] http://www.handicap-international.org/fileadmin/Charter.pdf

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