Bombardement d'un hôpital de MSF au Nord Yémen
Pour la deuxième fois en moins d’un mois, un hôpital géré par l’organisation humanitaire Médecins sans frontières a été touché par un raid aérien. Aucune victime n’est heureusement à déplorer dans cette dernière attaque qui a eu lieu le 27 octobre dans le Nord du Yémen. Mais la totalité de l’hôpital et son matériel ont été détruits. Une fois encore, le Droit humanitaire international a été violé. Handicap International demande à ce que toute la lumière soit faite sur ces attaques et appelle l’ensemble des parties aux conflits au Yémen et en Afghanistan à cesser immédiatement tout bombardement contre les civils.
Pour la deuxième fois en moins d’un mois, un hôpital géré par l’organisation humanitaire Médecins sans frontières a été touché par un raid aérien. Aucune victime n’est heureusement à déplorer dans cette dernière attaque qui a eu lieu le 27 octobre dans le Nord du Yémen. Mais la totalité de l’hôpital et son matériel ont été détruits. Au moins 200 000 personnes de la région n’ont plus d’accès à des services de santé vitaux. Au cours des bombardements à Kunduz, en Afghanistan, le 3 octobre dernier, au moins trente personnes dont treize employés de l’organisation avaient péri. [1]
Une fois encore, le Droit humanitaire international a été violé. Ce nouveau bombardement contre un centre de santé témoigne d’un mépris absolu pour la vie des civils. Handicap International demande à ce que toute la lumière soit faite sur ces attaques et appelle une nouvelle fois l’ensemble des parties aux conflits au Yémen et en Afghanistan à cesser immédiatement tout bombardement contre les civils.
Nous exprimons notre entier soutien aux équipes de Médecins sans frontières.
[1] http://www.msf-azg.be/fr/nouvelle/afghanistan-frappes-aeriennes-a-kunduz-mise-a-jour