Goto main content

Gaza : le point sur nos actions

Urgence

Pour prendre en charge les personnes blessées suite aux manifestations qui secouent Gaza depuis plusieurs mois, Handicap International a déployé dix équipes d’urgence afin d’apporter des soins de réadaptation et un soutien psychologique aux populations affectées.

Un homme et une femme de dos, portant une veste avec le logo HI, dans une ruelle bordée de hauts murs gris.

"Il faudra soutenir les blessés pendant au moins trois ans encore" Bruno Leclercq, chef de mission. Pour soutenir les équipes de HI à Gaza, cliquez ici.

Pour prendre en charge les personnes blessées suite aux manifestations qui secouent Gaza depuis plusieurs mois, Handicap International (HI) a déployé dix équipes d’urgence afin d’apporter des soins de réadaptation et un soutien psychologique aux populations affectées.

Au moins 13 300 personnes ont été blessées depuis le début des manifestations en mars dernier à la frontière entre Gaza et Israël. Les hôpitaux font face à un afflux massif de blessés, qui doivent quitter très rapidement les services de soins faute de place.

10 équipes déployées

HI a déployé dix équipes d’urgence composées de kinésithérapeutes, d’ergothérapeutes, d’infirmiers, de psychologues, etc. Ces équipes se rendent au domicile des personnes blessées et identifient les besoins essentiels des personnes affectées : les blessés mais aussi leur entourage. En une semaine, HI a identifié plus de 250 blessés qui vont recevoir des soins de réadaptation, et plus de 70 personnes qui ont besoin d'une aide à la mobilité (chaise roulante, béquilles, déambulateurs, etc.).

« De nombreuses personnes ont besoin de soins de réadaptation, de soins infirmiers, et d’ergothérapie. Plus de 3000 personnes ont été blessées par balles. Les patients que nous avons rencontrés à domicile souffrent de graves blessures au tibia, leurs tissus sont déchirés et l'os a été pulvérisé - ceci est comparable à des blessures de guerre », explique Bruno Leclercq, directeur de HI pour les Territoires palestiniens. Ce type de blessures implique un long processus de chirurgie, de kinésithérapie et de révalidation qui peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années. « Il est aussi essentiel de proposer un soutien psychologique, notamment aux personnes qui risquent d’être amputées », ajoute Bruno.

Soutenir les proches

Handicap International, qui intervient à Gaza depuis plus de vingt ans, doit venir en aide à 1 500 personnes blessées, et conseiller plus de 7 000 proches de blessés sur les soins à apporter aux blessures, la réadaptation et le soutien psychologique. Objectif : que les proches des blessés connaissent les gestes essentiels à accomplir au quotidien.

HI à Gaza

HI mobilise ses équipes d’urgence sur place – plus de 40 professionnels, pour venir en aide aux blessés qui sont rapidement déchargés des hôpitaux faute de capacités suffisantes. Ce réseau d’équipes de rééducation entrainées aux situations d’urgences, qui disposent d’équipements pré-positionnés à Gaza prendra en charge plus de 1 500 blessés durant les prochains mois.

Selon l’OMS, 3 664 personnes ont subi des blessures suite à des tirs à balles réelles, 2 096 sont des enfants, et plus de 58% sont touchés aux membres inférieurs.

Lisez le témoignage d'Ahmed, un adolescent blessé par balle

Pour aller plus loin

Maroc: 1 an après le séisme
© K. Erjati / HI
Urgence

Maroc: 1 an après le séisme

Toutes deux victimes du séisme, Hassna Hicham et Hassna Raouane, partagent avec Handicap International leurs souvenirs et témoignent de la vie après la catastrophe au sein de leur communauté.

Les héros de Gaza - « Le travail est ce qui me maintient en vie »
© HI
Mines et autres armes Réadaptation Urgence

Les héros de Gaza - « Le travail est ce qui me maintient en vie »

Doa'a Al-Naqeeb, âgée de 24 ans, est kinésithérapeute à Handicap International et fait partie de l'équipe de volontaires d'urgence dans le camp de déplacés de Nuseirat.

Les héros de Gaza - « Depuis octobre, nous avons été déplacés huit fois »
© HI
Mines et autres armes Urgence

Les héros de Gaza - « Depuis octobre, nous avons été déplacés huit fois »

Mohammad Balousha a 41 ans. Il supervise l’approvisionnement chez Handicap International à Gaza. Il explique combien il est difficile d’être humanitaire lorsque l'on est soi-même touché par la violence armée.