L'ONU doit lancer un processus de paix au Yémen
Handicap International et dix autres organisations internationales appellent le Conseil de sécurité des Nations unies, dans une lettre conjointe, à mettre en place immédiatement un cessez-le-feu au Yémen. La situation humanitaire s'est fortement détériorée ces derniers mois dans le pays.
Handicap International et dix autres organisations internationales appellent le Conseil de sécurité des Nations unies, dans une lettre conjointe, à mettre en place immédiatement un cessez-le-feu au Yémen. La situation humanitaire s'est fortement détériorée ces derniers mois dans le pays.
Handicap International et dix autres organisations internationales appellent le Conseil de sécurité des Nations unies, dans une lettre conjointe adressée le 19 octobre, à mettre en place immédiatement un cessez-le-feu et à ouvrir des pourparlers entre les belligérants afin de mettre fin à sept mois de guerre. Les organisations humanitaires demandent également la création d’une commission internationale pour enquêter sur de possibles crimes de guerre.
Alors que la situation humanitaire s’est fortement détériorée ces derniers mois au Yémen, cette lettre conjointe demande également au Conseil de sécurité de faire pression sur les parties prenantes au conflit pour permettre un accès sûr et inconditionnel des populations à l’aide humanitaire.
Depuis mars 2015, les combats ont fait plus de 2 500 morts civils, dont 500 enfants. Plus de 2,3 millions de personnes sont déplacées.
Les actions de Handicap International au Yémen
Handicap International mène des opérations au Yémen depuis 2015 pour venir en aide aux personnes blessées. L’association a récemment formé une équipe de sept spécialistes qui interviennent dans les structures de santé principales de la capitale, Sanaa.
Nos équipes sont présentes dans deux hôpitaux et un centre de réadaptation en appui au personnel médical, paramédical et aux techniciens de kinésithérapie afin de renforcer la prise en charge des personnes les plus vulnérables affectées par sept mois de conflit. L’association prévoit ainsi d’apporter un soutien direct à plus de 840 personnes affectées par la crise et 100 membres du personnel des structures de santé d’ici la fin de l’année 2015. Indirectement ce sont plus de 4 000 personnes qui bénéficieront de cette aide.
En parallèle, l’association prévoit de mener des activités de sensibilisation auprès des acteurs humanitaires pour une meilleure prise en compte des besoins des personnes les plus vulnérables dans la réponse d’urgence.