Libye: Déjà 3 500 restes explosifs de guerre mis hors d’état de nuire
Les restes explosifs de guerre continuent de blesser ou tuer des civils libyens, six mois après la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Un jeune garçon de treize ans est décédé la semaine dernière à la suite de l’explosion d’un engin non explosé, à Zlitan, une commune côtière située à une cinquantaine de kilomètres de Misrata. Dans la région, 80% des victimes recensées avaient moins de 23 ans. Les enfants et adolescents restent la population la plus vulnérable, par manque de conscience du danger que représentent ces armes.
Les restes explosifs de guerre continuent de blesser ou tuer des civils libyens, six mois après la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Un jeune garçon de treize ans est décédé la semaine dernière à la suite de l’explosion d’un engin non explosé, à Zlitan, une commune côtière située à une cinquantaine de kilomètres de Misrata. Dans la région, 80% des victimes recensées avaient moins de 23 ans. Les enfants et adolescents restent la population la plus vulnérable, par manque de conscience du danger que représentent ces armes.
Pour éviter que de nouveaux drames se produisent, Handicap International s’engage au quotidien dans la prévention des risques liés à ces armes de guerre et la dépollution des zones contaminées. La semaine dernière, les équipes de dépollution de Syrte ont ainsi sécurisé deux parcs et une école pour que les enfants puissent à nouveau jouer et s’instruire sans risque.
Handicap International s’est également mobilisée en urgence suite à l’explosion, en mars 2012, de l’entrepôt de stockage de munitions se situant à quelques centaines de mètres de l’école municipale de Dafniya. L’association a ainsi sensibilisé plus de 300 enfants aux risques des engins non explosés.
Depuis le lancement des activités en Libye, en mars 2011, Handicap International a détruit plus de 3 500 restes explosifs de guerre et l’association a sensibilisé près de 50 000 personnes aux dangers de ces armes.