Un guide pratique pour des actions d'urgence plus inclusives
Handicap International collabore avec International Disability Alliance et UNICEF à rédiger un guide pratique pour mieux inclure les personnes handicapées dans l’aide d’urgence, destiné aux ONG, associations de personnes handicapées et États. " Parce qu'aujourd'hui, les actions humanitaires ne sont généralement pas accessibles" explique Ricardo Pla Cordero, référent technique inclusion dans l’action humanitaire.
Handicap International collabore avec International Disability Alliance et UNICEF à rédiger un guide pratique pour mieux inclure les personnes handicapées dans l’aide d’urgence, destiné aux ONG, associations de personnes handicapées et États. " Parce qu'aujourd'hui, les actions humanitaires ne sont généralement pas accessibles" explique Ricardo Pla Cordero, référent technique inclusion dans l’action humanitaire.
"L’objectif est de développer en deux ans un guide très pratique pour les États, les bailleurs de l’aide humanitaire, les associations et les organismes des Nations unies“ déclare Ricardo Pla Cordero, référent technique inclusion dans l’action humanitaire pour Handicap International.
"Ce guide leur permettra de mettre en place des programmes d’aide d’urgence qui incluent les personnes handicapées. On sait aujourd’hui qu’en situation de crise (catastrophe naturelle, déplacements à cause d’un conflit), les personnes handicapées sont les grandes oubliées de l’aide" ajoute-t-il.
"Heureusement, la prise de conscience de ce problème est devenue très forte récemment, notamment avec la Charte et le 10ème anniversaire de la Convention des Droits des Personnes Handicapées, que l’on fête cette année."
Une porte politique importante
Handicap International et ses deux partenaires mènent ce travail pour le compte de l’IASC, l’organisme des Nations unies chargé de la coordination humanitaire, qui fait autorité. Un document publié par cet organisme a une portée professionnelle et politique très importante.
Le travail pour rédiger ce guide s'étendra sur deux ans et nécessitera une coordination avec plus d’une trentaine d’acteurs (États, ONG, etc.) grâce à des échanges réguliers.