Jean Van Wetter : un nouveau directeur pour Handicap International Belgique
In september gaf Vincent Slÿpen, die tien jaar lang aan het hoofd stond van Handicap International België, de fakkel door aan Jean Van Wetter. Maak kennis met de nieuwe algemeen directeur, een man die van vele markten thuis is.
En septembre, après dix ans à la tête de Handicap International Belgique, Vincent Slÿpen a passé le flambeau à Jean Van Wetter. Faites connaissance avec le nouveau directeur général, un homme à l’aise dans de nombreux domaines.
Jean, nous sommes ravis de vous retrouver chez Handicap International. Vous n’êtes en effet pas un inconnu pour l’organisation…
« En effet ! De 2004 à 2011, j’ai travaillé sur le terrain pour Handicap International : d’abord au Cambodge, comme responsable de projet sur la sécurité routière et coordinateur opérationnel, puis en Chine comme directeur de programme. J’ai ensuite travaillé pendant cinq ans comme directeur de programme pour une ONG britannique en Tanzanie.
Mon retour chez Handicap International était un choix logique, car c’est une organisation avec un mandat qui me tient à cœur, axée sur un groupe spécifique et dont la réputation est excellente dans tous les pays où j’ai travaillé. »
Vous avez désormais troqué le terrain contre un bureau à Bruxelles. Pourquoi ?
« Je trouve qu’il est important de partager les perspectives du terrain avec le siège. L’idée de mettre mon expérience du terrain au service du siège m’attirait de plus en plus.
Et j’avais aussi un motif plus personnel : je souhaitais que mes enfants fassent leurs études secondaires en Belgique. »
Vous avez commencé votre carrière dans le privé. D’où vient votre choix d’intégrer le secteur humanitaire ?
« Après mes études d’ingénieur commercial, j’ai travaillé quelques années comme consultant en gestion. Puis j’ai eu envie de mettre mes compétences au service d’une cause plus sociale. Je suis alors entré dans le secteur humanitaire. Ce milieu permet aussi de vivre des expériences à l’étranger, ce que ma femme et moi-même souhaitions. »
Que voulez-vous accomplir en tant que directeur général ?
« L’un de mes objectifs est de renforcer la position de Handicap International dans le paysage socioéconomique belge, par exemple en élargissant nos contacts dans le monde des entreprises. Je souhaite aussi resserrer les liens avec le terrain, pour pouvoir sensibiliser davantage le public belge à notre travail dans le Sud. En outre, il est important que nous continuions à évoluer, en tant qu’ONG, vers une entreprise sociale. Les idées ne manquent pas donc maintenant toute est une question de priorités. »
L’une de vos premières réalisations pour Handicap International sera de participer à un marathon ?
« En effet, je vais participer au Brussels Marathon au profit de Handicap International. J’espère que le fait de venir au travail en courant portera ses fruits. J’ai déjà couru plusieurs marathons, notamment sur la Grande Muraille de Chine et au Rwanda – ce qui m’a permis de comprendre pourquoi on l’appelle le “Pays des mille collines” ! Je n’en serai donc pas à mon coup d’essai à Bruxelles, mais mon objectif reste avant tout de simplement franchir la ligne d’arrivée. (rires) »