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La distinction Nansen, un tournant pour Handicap International

Il y a tout juste 20 ans, l’Office du Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) remettait la distinction Nansen à Handicap International « pour son dévouement au service des réfugiés et sa contribution à la campagne pour l’élimination des mines antipersonnel ». Son co-fondateur, Jean-Baptiste Richardier, revient sur cette page de l’histoire de l’association.

Photo en noir et blanc montrant une dame remettant la récompense à un homme en fauteuil roulant. Jean-Baptiste Richardier, le fondateur deHandicap International est debout entre les deux.

Il y a tout juste 20 ans, l’Office du Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) remettait la distinction Nansen à Handicap International « pour son dévouement au service des réfugiés et sa contribution à la campagne pour l’élimination des mines antipersonnel ». Son co-fondateur, Jean-Baptiste Richardier, revient sur cette page de l’histoire de l’association.

Qu’est-ce que la distinction Nansen ?

Jean-Baptiste Richardier : "La distinction Nansen est attribuée chaque année par le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) afin de récompenser les individus ou les organisations ayant œuvré en faveur des populations déplacées."

Voor welke concrete actie mocht Handicap International de prijs in ontvangst nemen?

J-B. R: Handicap International commençait depuis quelques années à constituer son département « Action contre les mines ». C’est au Cambodge que nous avons commencé nos premières opérations de déminage, en soutien aux Nations unies, alors impuissantes face à l’ampleur de la menace des mines sur les réfugiés rapatriés des camps en Thaïlande. C’est dans ce contexte que le déminage humanitaire a vu le jour et Handicap International est fière d’en être l’un des précurseurs. Le HCR a voulu ainsi saluer cet engagement.

Quelle a été l’importance de cette distinction pour Handicap International ?

J-B. R:  La médaille Nansen nous a donné un beau coup de pouce. Cette distinction a renforcé notre légitimité au sein de la Campagne pour interdire les mines (ICBL) en 1996, un an avant l’adoption de la Convention d’Ottawa, qui interdit ces armes. Handicap International a aussi bénéficié d’une belle reconnaissance professionnelle de la part des organisations internationales et humanitaires.    

Une telle récompense a certainement une influence sur l'image que l'on donne ?

J-B. R: L’image de sérieux d’une ONG sur laquelle le Haut Commissariat aux réfugiés peut compter est venue renforcer notre crédibilité auprès des donateurs. Cette distinction a marqué un tournant dans l’histoire de l’association et peut-être son entrée dans la cour des ONG qui comptent.

Handicap International s'attendait-elle à recevoir cette distinction ?

J-B. R: Ce fut d’abord une grande surprise. Nous ne savions pas que nous étions nominés ! A cette époque, nous avions déjà de nombreuses collaborations avec l’UNHCR. Au milieu des années 90, l’une des plus grandes crises de réfugiés se trouvait aux frontières que la Thaïlande partage avec le Laos, le Cambodge et la Birmanie. D’importantes opérations humanitaires avaient également lieu dans les camps de réfugiés afghans au Pakistan. Ces deux crises ont été pour le HCR d’énormes défis organisationnels et financiers soutenus par des partenaires comme Handicap International. Cela ne nous a jamais privés de notre indépendance d’esprit. A de nombreuses reprises, nous avions su nous montrer critiques à son égard, d’où notre surprise !

Quel souvenir gardez-vous de la cérémonie ?

J-B. R: Ce fut une cérémonie d’une grande solennité, en présence des représentants de la « Genève internationale »  Dans son discours, Madame Ogata - Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés - a exprimé des mots très forts : « Mon organisation doit beaucoup aux responsables de Handicap International. Présente sans relâche aux côtés des personnes handicapées (…) votre association représente l’humanitaire dans ce qu’il a de meilleur ».

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