Le Traité d'Oslo examiné en détail
La Convention d'Oslo, qui interdit les armes à sous-munitions, vient de fêter ses cinq ans. Dans quelle mesure ce traité a été respecté ? Ce sera éavlué lors de la première conférence d'examen de la Convetion qui se tient du 7 au 11 septembre à Dubrovnik, en Croatie. Handicap International ne pouvait pas manquer l'événement et y rappellera que les sous-muntions constituent, encore aujourd'hui, une grave menace pour les populations civiles dans le monde.
La Convention d'Oslo, qui interdit les armes à sous-munitions, vient de fêter ses cinq ans. Dans quelle mesure ce traité a été respecté ? Ce sera éavlué lors de la première conférence d'examen de la Convention qui se tient du 7 au 11 septembre à Dubrovnik, en Croatie. Handicap International ne pouvait pas manquer l'événement et y rappellera que les sous-muntions constituent, encore aujourd'hui, une grave menace pour les populations civiles dans le monde.
Durant la première conférence d'examen de la Convention d'Oslo, plus de soixante pays vont rendre compte du respect des dispositions de la Convention qui interdit l'utilisation, la production, le stockage et le transport des armes à sous-munitions.Ils vont également expliquer de quelle manière ils ont respecté leurs obligations, précisées dans le plan d'actionde Vientiane (2010-2015) et décider d'un nouveau plan d'action sur cinq ans.
En tant que membre fondateur de la Coalition contre les sous-munitions et en tant qu'organisation ayant contribué à l'élaboration de la Convention d'Oslo, Handicap International est présente durant la conférence de Dubrovnik. Notre équipe va insister sur l'importance de l'interdiction des sous-munitions et appellera les Etats à respecter totalement leurs obligations et à condamner fermement l'emploi des armes à sous-munitions dans les récents conflits (notamment en Syrie, au Yémen, au Soudan du Sud et en Ukraine).
"La réticence de certains États parties de condamner systématiquement toute nouvelle utilisation de sous-munitions, menace de saper la portée de la Convention. Une telle attitude peut donner aux États qui n'ont pas signé le traité l'impression qu'ils peuvent impunément utiliser ces armes. C'est totalement inacceptable» , déclare Alma Al-Osta, experte de ces armes et chargée de plaidoyer pour Handicap International.
Des armes qui frappent au hasard
Handicap International compte aussi rappeler que, à côté des 116 Etats parties au au Traité, il reste encore 81 Etats qui n'ont pas signé la Convention d'interdiction des armes à sous-muntions. Notre organisation s'insurge contre le fait qu'ils acceptent ainsi que les armes à sous-muntions tuent, sans faire de distinction entre civils et militaires. Ceci est inhérent au fonctionnement de ces armes : les bombes à sous-munitions sont larguées par avion ou tirée depuis le sol, s'ouvrent ensuite pour répandre des sous-munitions sur une surface qui peut être aussi étendue que plusieurs terrains de football. Selon le Cluster Munition Monitor, plus de 90% des victimes des sous-muntions sont des civils.
De plus,plus de 40% des sous-munitions n'explosent pas immédiatement quand elles touchent le sol. Ces engins de guerre non explosés continuent alors de menacer la vie des habitants durant des dizaines d'années.
Handicap International ne milite pas seulement pour uen interdiction des armes à sous-munitions, mais aide depuis des années les vcitmes de ces armes à retrouver leur autonomie et à s'intégrer dans la société. Le soutien aux victimes étant l'une des obligations inscrites dans la Convention d'Oslo, notre organisation va organiser durant la conférence de Dubrovnik un événement qui mettra l'accent sur ce thème, avec notamment un match de volley-ball en fauteuil roulant avec des survivants d'accidents causés par des vestiges de guerre non explosés, des personnes en charge du plaidoyer, des délégués et des représentants de Handicap International.
A suivre !