Mossoul : 150 civils tués dans un bombardement de la coalition
Plus de 150 civils ont été tués dans un bombardement de la coalition internationale qui a frappé le quartier d’Al-Djadida, à Mossoul, le 17 mars dernier. Ne pas respecter la distinction entre civils et combattants est un crime de guerre. Handicap International appelle les Etats à mettre fin à l'utilisation des armes explosives en zone peuplée.
Plus de 150 civils ont été tués dans un bombardement de la coalition internationale qui a frappé le quartier d’Al-Djadida, à Mossoul, le 17 mars dernier. Ne pas respecter la distinction entre civils et combattants est un crime de guerre. Handicap International appelle les Etats à mettre fin à l'utilisation des armes explosives en zone peuplée.
« Nous dénonçons le lourd tribut payé par les civils dans les combats à Mossoul depuis le début de l’offensive militaire contre le groupe Etat islamique en octobre dernier. Nous exhortons les belligérants à protéger les populations civiles comme l'exige le Droit international humanitaire, déclare Anne Héry, directrice du plaidoyer et des relations institutionnelles, qui rappelle que des dizaines de milliers de civils restent encore bloqués dans la ville pris au piège des combats. Au niveau international, les Etats doivent s’engager de toute urgence pour reconnaître le problème posé par l’utilisation des armes explosives en zones peuplées et y mettre fin. »
Le 15 mars, Handicap International a lancé une campagne internationale destinée à réunir 1 million de signatures pour dire « stop aux bombardements des civils ». L’association se donne pour objectif de réunir 1 million de signatures pour les remettre aux décideurs politiques en septembre 2018. Handicap International œuvre au sein de la coalition INEW (International Network on Explosive Weapons) à inciter les Etats à prendre position contre l’utilisation des armes explosives en zones peuplées.
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