Une prothèse pour Mohamad Ali
Amputé suite à une blessure, Mohamad Ali est désormais réfugié dans la plaine de la Bekaa au Liban avec sa famille. Il est l'une des nombreuses victimes du conflit syrien prises en charge par Handicap International.

Amputé suite à une blessure, Mohamad Ali est désormais réfugié dans la plaine de la Bekaa au Liban avec sa famille. Il est l'une des nombreuses victimes du conflit syrien prises en charge par Handicap International.
Mohamad Ali a fait ses premiers pas il y a quelques mois. Il est désormais appareillé d’une prothèse, une nouvelle jambe qui permet à ce Syrien de 65 ans de marcher de nouveau. Avec sa famille, il vit dans la plaine de la Bekaa au Liban, après avoir fui les combats en Syrie.
Il a perdu sa jambe en octobre 2012, suite à un bombardement. Marié depuis 43 ans, il est père de 4 garçons et de 2 filles qui sont tous mariés. Ils n’ont plus de nouvelles de l’un d’entre eux depuis qu’ils ont quitté leur pays en décembre 2012.
Dans l’immeuble où ils sont désormais hébergés, ils vivent dans une grande précarité faute de ressources. A son arrivée, Mohamad avait toutes les peines du monde à se déplacer, il restait donc confiné dans un appartement situé au premier étage sans pouvoir descendre l’escalier.
En avril dernier, une équipe mobile de Handicap International a repéré Mohamad Ali et sa famille. Composée d’un travailleur social et d’un kinésithérapeute, cette équipe, comme les 18 autres qui interviennent au Liban, a pour mission d’identifier les personnes les plus vulnérables pour leur apporter une aide spécifique. Concrètement, cela implique d’aller dans les villages, dans les quartiers, pour repérer les nouveaux arrivants afin de connaitre leurs besoins. En fonction de cette évaluation, les équipes de l’association décident alors de l’aide à apporter. Il est par exemple possible de fournir des soins spécifiques, des béquilles. cela peut même être des objets nécessaires à la vie quotidienne, comme des ustensiles de cuisine.
Pour Mohamad Ali, l’équipe de Handicap International a organisé des séances de réadaptation physique, afin de préparer son appareillage. Il a ensuite reçu une prothèse, via notre partenaire local, puis il a dû refaire de la kiné pour apprendre à s’en servir.
Désormais, Mohammad Ali peut descendre les escaliers de son immeuble. Il voudrait maintenant trouver un moyen de gagner un peu d'argent pour aider sa famille.