Handicap International et ses partenaires développent une approche communautaire autour du handicap intellectuel à Cuba
Handicap International et ses partenaires cubains vont se pencher davantage sur l’appui aux familles et à la communauté des personnes ayant un diagnostic de retard mental. Un spécialiste belge va se joindre aux équipes cubaines, avec pour objectif d’approfondir nos connaissances concernant le handicap mental. Pour l’organisation, qui est davantage spécialisée dans la réadaptation physique, cela implique un élargissement des champs d’action à Cuba.
Handicap International et ses partenaires cubains vont se pencher davantage sur l’appui aux familles et à la communauté des personnes ayant un diagnostic de retard mental. Un spécialiste belge va se joindre aux équipes cubaines, avec pour objectif d’approfondir nos connaissances concernant le handicap mental. Pour l’organisation, qui est davantage spécialisée dans la réadaptation physique, cela implique un élargissement des champs d’action à Cuba.
En 1998, Handicap International appuyait la mise en place d’un projet de production de prothèses. Depuis 2001, l’accent est mis sur le développement des personnes handicapées au sein de leur communauté. Cette approche communautaire s’appuie sur un bon système social et sur des valeurs humaines riches à Cuba et a permis à de nombreuses personnes en situation de handicap de bénéficier d’une réadaptation fonctionnelle et d’une meilleure insertion sociale. « Le projet s’est efforcé de mettre en œuvre une approche pluridisciplinaire, dont les effets sont ressentis jusqu’au niveau local», explique Irène Manterola, Directrice de programme à Cuba.
« Notre organisation veut maintenant approfondir avec les équipes cubaines en place, l’approche communautaire du handicap intellectuel. En effet, cela concerne 39% de tous les types de handicaps à Cuba, mais jusqu’à présent nous n’avions pas abordé en profondeur ce handicap. C’est pourquoi nous avons commencé un projet spécifique cette année. Nous voulons toucher les personnes avec une déficience intellectuelle et que les familles aient davantage d’outils pour aider à les guider vers une vie plus autonome » poursuit Irène. Pour Handicap International, c’est une expérience intéressante, puisque nous sommes traditionnellement reconnus pour notre travail dans le domaine du handicap physique, nous avons déjà acquis une expérience dans le domaine du handicap sensoriel, aujourd’hui nous élargissons de plus en plus nos champs d’action.