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La Princesse Astrid en appelle à plus d’attention pour les victimes de mines

Mines et autres armes
Mozambique

A Maputo, capitale du Mozambque, s'est tenue la troisième Conférence des Etats Parties au Traité d'Ottawa. La Princesse Astrid était aussi présente et a ouvert une session consacrée au soutien aux victimes. Le dernier jour de la Conférence, la Princesse a pris le temps de visiter Handicap International à Maputo et de parler avec des victimes de mines.

La Princesse Astrid serre la main d'une victime de mines

A Maputo, capitale du Mozambque, s'est tenue fin juin  la troisième Conférence des Etats Parties au Traité d'Ottawa. La Princesse Astrid était aussi présente et a ouvert une session consacrée au soutien aux victimes. Le dernier jour de la Conférence, la Princesse a pris le temps de visiter Handicap International à Maputo et de parler avec des victimes de mines.

Son Altesse Royale, la Princesse Astrid, Envoyée Spéciale de la Convention d’Ottawa, est de longue date  personnellement engagée dans la lutte contre les mines.  Elle a participé  aux quatre  journées  de la Conférence. Le dernier jour, elle s’est aussi rendue dans les bureaux d’Handicap International à Maputo, où elle a pu rencontrer l’équipe et une victime de mines. Elle a délivré un hommage appuyé à l’ONG : « Les équipes de Handicap International réalisent un travail formidable sur le terrain pour déminer les zones contaminées et aider les victimes de ces armes. Grâce à Handicap International, vivre un jour sur une terre sans mines n’est plus une utopie mais devient une réalité. »

Tous les cinq ans, le Secrétaire général des Nations-unies fait l’inventaire des succès obtenus et des leçons à tirer pour établir un nouveau plan quinquennal auquel tous les Etats signataires devront se plier, guidant ainsi leurs objectifs de déminage, destruction des stocks, universalisation… Le choix du Mozambique comme pays hôte de cette conférence est particulièrement symbolique : ravagé par 25 ans de guerre d’indépendance (1965-1975) et de guerre civile (1977-1992), le Mozambique figurait parmi les pays les plus minés au monde, avec l’Angola, l’Afghanistan et le Cambodge. 15 ans plus tard, le pays est en train de relever un défi historique : il ne lui reste plus que quelques mois pour terminer la décontamination de son territoire.

Présente au Mozambique dès 1986, Handicap International est un acteur clé de l’action contre les mines dans le pays. Aujourd’hui, 136 salariés de l’association interviennent au quotidien sur le terrain afin de décontaminer les sites dangereux situés dans les provinces de Sofala et d’Inhambane, les deux régions les plus polluées du pays, qui concentrent 82 % des zones à risque. En 2012, l’association a dépollué et restitué aux populations plus de 3,7 millions de m² de terres. Handicap International mène en parallèle des actions d’éducation aux risques pour prévenir les accidents. L’association soutient également tous les survivants d’accidents de mines ou restes explosifs de guerre, ainsi que leurs familles et communautés, notamment en favorisant leur accès à l’école et à l’emploi.


 

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