Le droit de jouer
Jouer aider les enfants à se développer physiquement, mentalement et socialement. Le jeu aide les enfants vivant des situations compliquées, dans un camp de réfugiés par exemple, à surmonter des traumatismes. Pourtant, ce droit au jeu est souvent ignoré. Le projet Growing Together donne aux enfants les plus vulnérables la chance de retrouver leur enfance.
Jouer aider les enfants à se développer physiquement, mentalement et socialement. Le jeu aide les enfants vivant des situations compliquées, dans un camp de réfugiés par exemple, à surmonter des traumatismes. Pourtant, ce droit au jeu est souvent ignoré. Le projet Growing Together donne aux enfants les plus vulnérables la chance de retrouver leur enfance.
En Thaïlande, dans le plus anciens camp de réfugiés au monde, les parents sont confrontés à la dépression, faute de perspective d’avenir. Au Bangladesh, les enfants ayant fui le Myanmar sont traumatisés par la violence. Et que dire des conditions dans lesquelles grandissent les enfants dans les camps de déplacés du Pakistan ? Nulle part, ces enfants ne peuvent vivre comme des enfants. Avec le soutien de la Fondation Ikea, Handicap International a lancé le projet Growing Together dans trois pays. En quatre ans, le jeu doit devenir une partie structurelle de la vie des enfants en impliquant des partenaires locaux, des écoles et les parents.
Jouer : que des avantages
La Convention des droits de l’enfant des Nations unies stipule que chaque enfant a le droit de jouer. Logique : jouer rend les enfants heureux et en bonne santé. Ils apprennent, gagnent en confiance et développent plus d’empathie, communiquent mieux et résistent davantage au stress. Handicap International leur permet de jouer dans un cocon protecteur ou une plaine de jeu inclusive, un endroit où les enfants peuvent trouver un refuge pour ensuite mieux affronter le monde. Grâce au jeu, ils apprennent par exemple qu’ils ont le droit d’être protégé de la violence.
Une attention pour les enfants handicapés
Suite à une étude de notre partenaire, la Fondation Ikea, et d’après notre longue expérience, il apparaît que les enfants handicapés ont encore moins de chance de pouvoir jouer. Handicap International enlève les barrières physiques et sociales et veille à ce que les espaces de jeu et les activités soient accessibles à tous, y compris aux enfants handicapés, qu’ils aient des troubles de l'apprentissage, des problèmes de santé chroniques, etc. Notre organisation encourage les écoles et les associations locales à les intégrer.
Nous apprenons aussi au personnel soignant local et aux parents des jeunes enfants comment le jeu peut améliorer ou combler des retards moteurs ou de développement. Des déficiences peuvent ainsi être évitées et des enfants handicapés peuvent trouver le chemin vers une vie plus autonome. Ce projet touche 13.000 personnes.
Le dessin, pour rêver et évacuer ses traumatismes
Le dessin est pour beaucoup d’enfants la façon idéale de parler de leurs soucis, de rêver et de tout oublier. Sanda Aung et sa famille ont fui la violence au Myanmar. Dans son pays d’origine, elle ne manquait de rien ; en Thaïlande il n’y a même pas d’argent pour l’envoyer à l’école. « Grâce à Handicap International, je peux jouer avec d’autres enfants et avec mes neuf frères et sœurs, nous nous sentons moins seuls. Nous nous sentons libres. Aujourd’hui, nous avons dansé et dessiné. C’était la journée la plus chouette depuis des mois. Je vis avec toute ma famille dans une petite hutte en bambous. Nos œuvres décorent les murs ! »
Découvrez comment les dessins de Sanda Aung, mais aussi ceux de Eh Tha Moo et Misbah ont pris vie en vidéo !