Philippines : le bateau, seul moyen d’accès aux zones reculées
Le typhon Hagupit poursuivait sa route ce lundi vers le nord des Philippines, après avoir perdu une part importante de sa puissance. Dans les zones touchées durant le week end, les dégâts matériels sont considérables, alors que le bilan humain serait d’une vingtaine de morts. Handicap International porte ses efforts sur une des zones les plus isolées, et va proposer une aide spécifique aux personnes qu’elle soutenait déjà avant la catastrophe.
Le typhon Hagupit poursuivait sa route ce lundi vers le nord des Philippines, après avoir perdu une part importante de sa puissance. Dans les zones touchées durant le week end, les dégâts matériels sont considérables, alors que le bilan humain serait d’une vingtaine de morts. Handicap International porte ses efforts sur une des zones les plus isolées, et va proposer une aide spécifique aux personnes qu’elle soutenait déjà avant la catastrophe.
« Nous allons nous rendre ce mardi en bateau dans une des iles les plus touchées par la catastrophe, pour aller voir les habitants qui y vivent, explique Henri Bonnin, chef de projet urgence pour Handicap International. L’objectif est de mesurer l’étendue des dégâts, et d’apporter une aide immédiate aux familles les plus vulnérables. Nous allons sans doute avoir besoin de bateaux supplémentaires, car les approvisionnements ne pourront se faire que par voie maritime ».
A Tacloban où se trouve une des bases de Handicap International, les traces du passage du typhon sont déjà en train de disparaitre, grâce à l’action conjointe des autorités, de la population et au support de plusieurs ong. Handicap International va cependant se rendre ce mardi auprès des bénéficiaires des projets déjà en œuvre avant le typhon, pour connaitre leur situation. Trois équipes mixtes (composées d’un chef d’équipe, d’un spécialiste abri, et d’un infirmier) vont se déployer dans trois communes, et aller à la rencontre de ces bénéficiaires. L’objectif est de leur proposer des soins si nécessaire, et de pouvoir adapter l’aide qui leur était déjà apportée (abris, insertion économique…).