Yémen
HI travaille au Yémen pour soutenir les personnes vulnérables et les personnes handicapées ainsi que les personnes blessées dans le conflit régional qui touche le pays depuis mars 2015. L'organisation soutient également les ONG afin de mieux inclure les personnes handicapées dans les interventions d'urgence.
Bushra, 24 ans, blessée à une jambe après un bombardement, elle a été prise en charge par HI. | © HI
Actions en cours
Depuis son retour au Yémen en 2014, HI met en œuvre des actions visant à atténuer l'impact de la crise qui touche l'ensemble du pays, en se concentrant sur les personnes les plus vulnérables – dont les blessés et les personnes handicapées et en répondant aux besoins les plus urgents, au plus près des lignes de front.
L'association travaille actuellement dans des établissements de santé (hôpitaux et centres de réhabilitation) dans les gouvernorats de Sana'a, Hajjah, Aden Lajih, et Taizz : les équipes fournissent des soins en réadaptation, du soutien psychosocial, et fournissent du matériel de réadaptation aux personnes blessées ou laissées handicapées par le conflit. HI organise également des sessions de formation et de sensibilisation à l'intention des kinésithérapeutes et aux personnels médicaux travaillant dans le domaine de la réadaptation et soignant les personnes blessées dans le conflit.
En outre, HI soutient les organisations humanitaires travaillant au Yémen pour s'assurer que les personnes vulnérables (personnes handicapées, isolées, les femmes, les personnes âgées et les enfants) soient mieux prises en compte dans les interventions humanitaires. HI sensibilise également les populations aux risques liés à la présence des engins explosifs et des mines.
Domaines d'intervention
ABONNEZ-VOUS
à notre newsletter
et restez informé de nos activités !
Situation du pays
Après sa réunification en 1991, le Yémen a connu une instabilité politique chronique et une situation économique catastrophique. Mais depuis 2011, le pays est déchiré une nouvelle spirale de violence qui a culminé avec une guerre civile opposant diverses factions politiques.
Ce conflit est devenu particulièrement violent après mars 2015 et l'intervention militaire d'une coalition de pays arabes. La guerre s'est depuis enracinée, engendrant l'une des pires crises au monde avec au moins 100 000 personnes tuées, mettant l’économie du Yémen à genoux et engendrant une forte contamination par les engins explosifs improvisés et les mines.
Les infrastructures essentielles ont été endommagées ou détruites par les combats et les bombardements. Plus de la moitié des établissements médicaux du pays (hôpitaux ou centres de santé) ne sont plus opérationnels.
Les principales victimes de cette violence généralisée sont les populations civiles : plus de 20 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire. Parmi elles, 16 millions de Yéménites sont en situation d'insécurité alimentaire ; et plus de 4 millions sont déplacées en raison des violences. Les organisations humanitaires continuent à éprouver de très grandes difficultés à travailler dans le pays.
Nombre de personnels de HI : 127
Date d'ouverture du programme : 2014
Paroles du terrain
Urgence
Des organisations humanitaires préoccupées par l'escalade de la violence au Yémen
26 organisations humanitaires se disent « gravement préoccupées par l'impact humanitaire de la récente escalade militaire au Yémen et dans la Mer Rouge »
Handicap International appelle à la prolongation du cessez-le-feu au Yémen
Après plus de sept ans de guerre civile ininterrompue, le Yémen est entré dans une période de calme relatif le 2 avril 2022. Sous l'impulsion de l'ONU, les différentes parties belligérantes ont signé un cessez-le-feu temporaire. Cependant, quatre mois plus tard, le 2 août, le cessez-le-feu a pris fin. Un groupe de 30 ONG, dont Handicap International, appelle toutes les parties à prolonger le cessez-le-feu et à en améliorer le respect.
"Les personnes handicapées ont peur de sortir de chez elles."
La situation des personnes handicapées au Yémen est désespérée. Difficultés à fuir les violences, à accéder à l'aide…Yasmine Daelman, responsable plaidoyer, explique la situation.