Goto main content

10 ans d’interdiction des mines… Et après?

Mines et autres armes
Belgique

Aujourd’hui encore, une personne saute toutes les trente minutes sur une mine. Pourtant, l’interdiction des mines est grand succès, comme nous l’ont expliqué Kosal (Cambodge) et Firoz (Afghanistan). Handicap International a invité ces deux survivants d’accidents de mine afin qu’ils ouvrent ce 9 mai les célébrations officielles commémorant les 10 ans de la signature du Traité d’Ottawa. Cette célébration qui s’est tenue en présence de la Princesse Astrid a été organisée par le Gouvernement car une importe conférence a eu lieu il y a 10 ans à Bruxelles, qui a mené à l’historique Traité d’Ottawa.

Handicap International reçoit deux victimes de mines à Bruxelles

Conférence en commémoration des 10 ans du Traité d'Ottawa
Aujourd’hui encore, une personne saute toutes les trente minutes sur une mine. Pourtant, l’interdiction des mines est grand succès, comme nous l’ont expliqué Kosal (Cambodge) et Firoz (Afghanistan). Handicap International a invité ces deux survivants d’accidents de mine afin qu’ils ouvrent ce 9 mai les célébrations officielles commémorant les 10 ans de la signature du Traité d’Ottawa. Cette célébration qui s’est tenue en présence de la Princesse Astrid a été organisée par le Gouvernement car une importe conférence a eu lieu il y a 10 ans à Bruxelles, qui a mené à l’historique Traité d’Ottawa.
 

Convention d’Ottawa

Balade à vélo de Paris à Bruxelles en 1997
La Convention d’Ottawa fut un succès sans précédent et inespéré pour tous ceux qui s’étaient engagés depuis des années dans la lutte contre les mines antipersonnel. Aujourd’hui, dix ans plus tard, le résultat est ahurissant : la communauté internationale rejette les mines et reconnaît le droit des victimes au soutien. Mais tout n’est pas réglé pour autant. Des mines restent à l’affût d’un faux pas… Des victimes attendent un soutien nécessaire…
 

Kosal et Firoz témoignent

Deux jeunes gens, qui ont survécus à un accident de mine, ont témoigné durant la Conférence sur les 10 ans du Traité d’Ottawa qui a eu lieu le 9 mai au Palais d’Egmont à l’initiative du Gouvernement belge.

Sang Kosal, une jeune Cambodgienne qui a marché sur une mine lorsqu’elle avait six ans, et qui a lancé il y a dix an un appel vibrant à la communauté internationale afin qu’elle accouche d’une interdiction des mines antipersonnel. Elle a expliqué comment, en tant que petite fille, elle a demandé que les mines soient bannies afin que les enfants comme elles puissent jouer sans crainte.

Firoz Ali Alizada, qui a été blessé par une mine en Afghanistan et qui travaille désormais pour Handicap International, a parlé de son pays, l’un des plus touché par le fléau des mines. S’il y a aujourd’hui moins de nouvelles victimes chaque année, on constate que l’action n’est pas assez coordonnée et qu’il faut plus de moyens pour le déminage et le soutien aux victimes.

Firoz a perdu ses deux jambes à cause d’une mine. Enfant, il jouait aussi avec des sous-munitions non explosées. Elles auraient aussi bien pu exploser aussi. C’est pourquoi il se bat aujourd’hui pour une interdiction des sous-munitions, au même titre que l’interdiction des mines, car ces deux armes font sans aucune distinction de nombreuses victimes civiles.


Cliquez ici pour lire l’histoire de Firoz et de Kosal.

Le communiqué de presse de Handicap International à propos des 10 ans du Traité d'Ottawa.
 
 

Regardez un extrait de la conférence organisée le 8 mai 2007 par Handicap International:

Vous pouvez également télécharger en cliquant ici le texte de l'intervention de Firoz et de Kosal à la conférence sur les 10 ans d'Ottawa.

Pour aller plus loin

Les attaques à la sous-munition se poursuivent, les civils en danger. Mines et autres armes

Les attaques à la sous-munition se poursuivent, les civils en danger.

Le Cluster Munition Monitor 2024 révèle que l'an dernier, plus de 9 victimes sur 10 étaient des civils innocents.

Les héros de Gaza - « Le travail est ce qui me maintient en vie »
© HI
Mines et autres armes Réadaptation Urgence

Les héros de Gaza - « Le travail est ce qui me maintient en vie »

Doa'a Al-Naqeeb, âgée de 24 ans, est kinésithérapeute à Handicap International et fait partie de l'équipe de volontaires d'urgence dans le camp de déplacés de Nuseirat.

Les héros de Gaza - « Depuis octobre, nous avons été déplacés huit fois »
© HI
Mines et autres armes Urgence

Les héros de Gaza - « Depuis octobre, nous avons été déplacés huit fois »

Mohammad Balousha a 41 ans. Il supervise l’approvisionnement chez Handicap International à Gaza. Il explique combien il est difficile d’être humanitaire lorsque l'on est soi-même touché par la violence armée.