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Bangladesh : urgence à Baijora

Urgence

A Baijora, où vivent 900 familles et une centaine de personnes handicapées, 90 % des maisons ainsi que les deux écoles communautaires ont été détruites. Handicap International va travailler à la relance de la vie locale. Ce qui veut dire qu'elle va contribuer à la reconstruction des maisons, au redémarrage des activités économiques et à l'éducation.

Les projets d'urgence qui font suite au cyclone Sidr ont démarré

A Baijora, où vivent 900 familles et une centaine de personnes handicapées, 90 % des maisons ainsi que les deux écoles communautaires ont été détruites. Handicap International va travailler à la relance de la vie locale. Ce qui veut dire qu'elle va contribuer à la reconstruction des maisons, au redémarrage des activités économiques et à l'éducation.
Une personne handicapée et sa famille, devant leur maison
"Le Bangladesh a subi le plus grand cyclone depuis 1991", explique Raphaël Gorgeu, coordinateur Handicap, de retour d'une mission d'évaluation. Suite au passage du cyclone Sidr, qui a ravagé une partie du pays le 15 novembre dernier, il a arpenté les zones atteintes touchées durant plusieurs semaines : « Ce sont toujours les populations les plus pauvres et les plus vulnérables qui sont affectées, explique-t-il, les maisons en dur ont résisté, mais pas celles construites en bois ».

La violence du cyclone a été telle que 8 millions de personnes ont été touchées : on compte 4 000 morts et disparus, 40 000 blessés, ce qui est peu dans un pays qui compte 140 millions d'habitants. En effet, la fréquence des inondations et des catastrophes naturelles a conduit la population à se préparer à faire face aux risques majeurs. Les dégâts matériels sont en revanche considérables : 1,4 million de maisons sont détruites, les champs sont ravagés par les eaux et inutilisables, certaines digues ont cédé.

Handicap International est présente dans ce pays depuis plus de 10 ans et mène déjà plusieurs projets, mais elle va proposer une réponse spécifique à cette dernière catastrophe, en apportant son soutien aux habitants d'un village parmi les plus touchés.

A Baijora, où vivent 900 familles et une centaine de personnes handicapées, 90 % des maisons ainsi que les deux écoles communautaires ont en effet été détruites. Handicap International va travailler à la relance de la vie locale. Ce qui veut dire qu'elle va contribuer à la reconstruction des maisons, au redémarrage des activités économiques et à l'éducation. Le but : permettre aux familles de retrouver un toit, et donc de sortir de cette phase d'urgence. Puis de leur donner les moyens de reprendre une activité professionnelle (agriculture ou pêche), notamment en nettoyant les champs envahis par les eaux pour faciliter la prochaine récolte. Et enfin de veiller à ce que les enfants ne soient plus mobilisés par la recherche de l'aide alimentaire, et qu'ils puissent retourner à l'école. Les bâtiments scolaires endommagés vont être restaurés, un soutien sera apporté aux enseignants. Dans ce contexte, une attention particulière sera portée aux personnes handicapées et aux plus vulnérables, pour qu'elles ne soient pas exclues des aides proposées.

Pour mener à bien ce projet, une équipe spécifique a été mise sur pied par la direction de l'Action d'Urgence de Handicap International, composée de trois expatriés et d'une vingtaine de personnels nationaux. Elle travaillera en partenariat avec une ONG locale.

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