Goto main content

«Il est ma force et je suis la sienne !»

Réadaptation
Cuba

Etre maman, ce n'est pas un "métier" facile. Mais être la maman d'un enfant ayant une déficience intellectuelle demande encore plus de patience. La maman d'Oreste, qui vit dans la province de Pinar del Rio, ne cache pas les difficultés qu'elle a eues et qui surgissaient chaque jour. Mais elle n'a jamais renoncé à faire progresser son fils tout au long de ces années et le lien est d'autant plus fort.

Oreste et sa maman

Etre maman, ce n'est pas un "métier" facile. Mais être la maman d'un enfant ayant une déficience intellectuelle demande encore plus de patience. La maman d'Oreste, qui vit dans la province de Pinar del Rio, ne cache pas les difficultés qu'elle a eues et qui surgissaient chaque jour. Mais elle n'a jamais renoncé à faire progresser son fils tout au long de ces années et le lien est d'autant plus fort.

Oreste, 11 ans, s’avance à l’entrée de sa maison, un peu intimidé par le monde qui lui rend visite ce matin-là. Puis un large sourire fend son visage quand il reconnaît Elsa. Elsa est « activiste » et vient lui rendre visite plusieurs fois par semaine depuis presque deux ans maintenant. « Il avait 9 ans et au début, il était très renfermé. Maintenant, il est beaucoup plus ouvert, plus sociable. »

« Oreste a eu une infection deux jours après sa naissance, ajoute sa maman. Son système nerveux a été touché. On s‘est rendu compte qu’il ne parvenait pas à tenir la tête droite. Jusqu’à un an, il devait voir le médecin tous les 15 jours. Il a aussi dû faire de la kiné et il a commencé à marcher vers 3 ans. C’était difficile pour moi, je voyais seulement ce que mon fils ne pouvait pas faire. A l’école, c’était très dur. Je devais rester à côté d'Oreste pendant la classe, il avait besoin de bouger tout le temps. On peut dire que j’ai refait ma préscolaire ! Et puis finalement, on a décidé qu'il resterait à la maison. Une institutrice venait deux jours par semaine. Au début, il ne voulait pas la voir. Et maintenant, ça se passe bien. Il a commencé à faire des progrès quand les activistes sont arrivées. »

Elsa poursuit : « J'ai travaillé à partir d'activités qu'il aimait bien. Il adore s'occuper des poules et des pigeons." La maman ajoute dans avec un sourire de fierté : " On joue beaucoup aussi. Avec des dominos par exemple. Ca l'aide à fixer son attention, à mieux manipuler les objets. Maintenant il parvient à s'habiller seul et à fixer ses lacets. Bon, ce n'est pas encore un nœud à boucles, mais ses chaussures tiennent et c'est l'important. Maintenant qu’Oreste a beaucoup changé, il pourrait aller dans l’enseignement spécialisé et retourner à l’école avec d’autres enfants. »

Délaissant ses dominos, le petit garçon vient s’asseoir sur les genoux de sa maman, installée sur le fauteuil à bascule sous le patio. Elle le serre contre lui : « Lui et moi, on est unis pour un bien. Il est ma force et je suis la sienne ! »
 

Pour aller plus loin

À Cuba, HI continue de soutenir les habitants un an après le passage de l’ouragan Ian
© T. Medina / CARE-HI
Aide Prévention

À Cuba, HI continue de soutenir les habitants un an après le passage de l’ouragan Ian

En septembre 2022, l’ouragan Ian frappait Cuba avec des vents à plus de 200 km/h. HI déployait des activités pour répondre à l’urgence et aider les communautés à devenir plus résilientes.

Blessé par la guerre en Syrie, l’histoire d’Omar
© Saleh Aliwa - HI
Mines et autres armes Réadaptation

Blessé par la guerre en Syrie, l’histoire d’Omar

Amputé de sa jambe à cause d'un éclat d'obus, Omar a fui la Syrie avec sa famille, il vit maintenant en Jordanie où il a reçu un traitement de réadaptation physique et une nouvelle prothèse.

« Quand on est handicapé, on ne peut pas se lever et courir pour se mettre à l'abri. »
© partenaire HI
Insertion Réadaptation

« Quand on est handicapé, on ne peut pas se lever et courir pour se mettre à l'abri. »

En Syrie, un pays déchiré par la guerre, la vie est dure pour les personnes handicapées, exposées aux violences et à la discrimination. Handicap International et ses partenaires aident Faisal à vivre comme tout autre père.

Handicap International asbl | Rue de l’Arbre Bénit 44 - bte 1 | 1050 Bruxelles |
[email protected] | Numéro d’entreprise : BE0432235661

IBAN : BE80 0000 0000 7777 | BIC : GEBABEBB