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« Le 3 décembre, c’est ma journée »

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Même si elle ne se sent pas handicapée, Vanessa (17 ans) adore le 3 décembre, la Journée internationale des personnes handicapées. « C’est ma journée », dit-elle fermement. 
Vanessa assise dans sa maison

Même si elle ne se sent pas handicapée, Vanessa (17 ans) adore le 3 décembre, la Journée internationale des personnes handicapées. « C’est ma journée », dit-elle fermement. « Je participe aux nombreuses activités, festives ou informatives, organisées par des associations haïtiennes ou internationales (comme Handicap International en Haïti) qui soutiennent des personnes handicapées.  C’est un jour de fête !  J’y rencontre d’autres jeunes qui se trouvent dans la même situation que moi, et ça fait du bien de parler de nos petits et grands problèmes ».

C’est un accident de la route en 2010 qui lui a coûté une jambe. Alors qu’elle marchait dans la rue, un camion l’a fauché avec plusieurs autres piétons. Après son accident, elle a suivi des sessions dans le centre réhabilitation fonctionnelle de Handicap International et a reçu une prothèse. Sa mère, qui s’occupe seule de 4 enfants, a pu commencer une petite activité commerciale de produits alimentaires, grâce au soutien de Handicap International. Les revenus permettent à cette maman d’envoyer ses enfants à l’école.

Vanessa, qui veut devenir médecin, est bien acceptée dans sa classe.  « J’ai encore les amis que j’avais avant mon accident. Et je m’en suis fait de nouveaux. En plus, dans ma classe il y a une fille dont la jambe a aussi été amputée suite au tremblement de terre.»

Malgré ça, elle trouve qu’il est très important de continuer à fêter le 3 décembre.  «En Haïti, les personnes handicapées sont souvent mal vues. Trouver du boulot est toujours difficile ici, mais pour quelqu’un en situation de handicap, c’est encore plus compliqué. Si moi je veux devenir médecin, il n’y a qu’une solution : devenir le meilleur docteur de Port-au Prince. »

 

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