Savoir, c'est pouvoir !
Mines et autres armes
Prévention
Cambodge
Handicap International est impliquée depuis des années dans la prévention des accidents causés par les mines et les engins de guerre non explosés au Cambodge. Dans ce cadre, l’organisation soutient les activités d’un système de surveillance des blessures par mine: le Cambodian Mine/UXO Victim Information System (CMVIS).
Handicap International est impliquée depuis des années dans la prévention des accidents causés par les mines et les engins de guerre non explosés au Cambodge. Dans ce cadre, l’organisation soutient les activités d’un système de surveillance des blessures par mine: le Cambodian Mine/UXO Victim Information System (CMVIS).
Le CMVIS collecte, analyse, interprète et diffuse des informations sur les accidents et les victimes d’accidents par mines et autres engins de guerre non explosés. Handicap International apporte un appui à la Croix-Rouge cambodgienne, partenaire dans la mise en œuvre du projet.
Ce travail de soutien a été réalisé pendant huit mois par Hugo Hotte, qui explique son travail : "On collecte des informations dans le cadre du CMVIS, on entre ces informations dans la base de données, on analyse et après bien sûr, nous exploitons cette analyse. Elle permet d’améliorer concrètement les actions menées sur le terrain. "
Même si travailler au Cambodge, ce n’est pas toujours simple - ce que Hugo confirme : "Il y a un certain immobilisme, il y a des obstacles, c’est frustrant parfois, mais ce qui me motive, c’est de voir les personnes avec qui je travaille au quotidien, qui veulent aider leur pays, qui veulent aider les gens. Quand on est seul dans le bateau à pagayer, ça peut sembler long, mais ici ce n’est vraiment pas le cas ! Sur le terrain, la situation change, les choses bougent et ça, c’est motivant. ."
Il est donc possible malgré tout d’avancer, de lancer de nouveaux projets, comme l’implication de la police locale dans les actions de prévention d’accidents par mines. Les analyses du CMVIS donnent des pistes pour des actions concrètes. « Savoir, c’est pouvoir. A partir du moment où l’on a les connaissances nécessaires, qu’on les rend accessibles à nos partenaires sur le terrain, il est possible d’agir efficacement. C’est le rôle de Handicap International de prendre les devants, de développer des projets pilotes comme le lien entre l’éducation aux risques des mines et la police, de montrer l’utilité de ce que l’on fait. »
En quelques mots, Hugo démontre ainsi le bien-fondé de « son » projet de collecte d’information, qui aura notamment permis à Handicap International d’adapter son action de façon très pratique et ainsi diminuer le nombre de victimes d’accidents par mines.