Une paire de béquilles, une machine à coudre et c’est une vie qui change
Januki a 22 ans et vit avec son mari à Noagoan, au Bangladesh. Son histoire ressemble à celles de tant de personnes handicapées dans ce pays : la jeune femme a contracté le virus de la poliomyélite lorsqu’elle était enfant. Soignée par un guérisseur local, elle a grandi avec de lourdes séquelles de la maladie. Handicap International met tout en oeuvre pour changer les conditions de vie de la jeune femme.
Januki a 22 ans et vit avec son mari à Noagoan, au Bangladesh. Son histoire ressemble à celles de tant de personnes handicapées dans ce pays : la jeune femme a contracté le virus de la poliomyélite lorsqu’elle était enfant. Soignée par un guérisseur local, elle a grandi avec de lourdes séquelles de la maladie : sa jambe droite est plus courte et les muscles de ses jambes se sont atrophiés avec le temps. Elle marchait courbée, une main appuyée sur son genou droit. Une position qui a entraîné des douleurs à la hanche et à la colonne vertébrale.
En janvier 2012, Januki a été identifiée par un agent de santé de Handicap International qui a décidé de tout mettre en œuvre pour changer les conditions de vie de la jeune femme. Januki a ainsi reçu une paire de béquilles pour faciliter ses déplacements, ainsi que des conseils pour éviter qu’elle adopte des mauvaises postures et souffre moins de séquelles entraînées par son handicap.
La jeune femme a aussi reçu une machine à coudre pour lui permettre de gagner sa vie. Là aussi, un agent de santé l’a aidée pour qu’elle adopte une bonne position lorsqu’elle travaille, afin d’éviter de nouvelles complications. Et lors d’une réunion dans son village, elle a annoncé qu’elle avait monté un service de couture et invité les habitants à lui confier leurs travaux d’aiguille. Un message reçu 5 sur 5 !
Aujourd’hui, Januki peut compter sur une clientèle nombreuse et fidèle. Elle a investi les bénéfices de son atelier dans l’élevage de vaches, de chèvres et de poules, dont elle s’occupe avec son mari.
Leurs revenus leur ont permis de remplacer le toit de leur petite maison, endommagé. Mais surtout, elle a acquis une place au sein de sa famille et de son village. « Je me sens enfin respectée ! » dit-elle pour conclure son histoire.