Les armes à sous-munitions sur le point d'être interdites à jamais
Mines et autres armes
Dublin et Bruxelles, 28 mai 2008. Les 109 Etats participant à la Conférence de Dublin sur les armes à sous-munitions sont sur le point d’adopter le traité interdisant ces armes. Le traité sera adopté formellement le vendredi 30 mai et signé à Oslo en décembre 2008. Le nouveau traité interdira les armes à sous-munitions, organisera leur destruction et assurera qu’une assistance complète soit fournie aux victimes.
Handicap International surveillera de très près la mise en œuvre du traité
Dublin et Bruxelles, 28 mai 2008. Les 109 Etats participant à la Conférence de Dublin sur les armes à sous-munitions sont sur le point d’adopter le traité interdisant ces armes. Le traité sera adopté formellement le vendredi 30 mai et signé à Oslo en décembre 2008. Le nouveau traité interdira les armes à sous-munitions, organisera leur destruction et assurera qu’une assistance complète soit fournie aux victimes.
« C’est un point extrêmement important et qui fera toute la différence sur le terrain » déclare Stan Brabant, responsable de la Policy Unit d’Handicap International à Bruxelles, « mais c’est seulement un début si nous voulons nous assurer que les victimes des sous-munitions reçoivent toute l’aide à laquelle elles ont droit.» Handicap International travaille avec ses partenaires depuis 1998 pour veiller à l’application du Traité d’interdiction des mines antipersonnel de 1997. De la même manière, l’organisation gardera un œil très attentif sur la mise en œuvre de l’actuelle convention sur les armes à sous-munitions, en particulier sur les aspects de l’assistance aux victimes et des opérations militaires conjointes avec des Etats non parties au nouveau traité. Un article portant sur « les relations avec les Etats non parties à cette convention» a été inséré au dernier moment dans le traité, à cause d’une énorme pression de la part des Etats-Unis. Cet article permettra aux Etats parties au traité de coopérer avec les Etats-Unis pour des activités interdites par le traité comme le stockage, le transfert et l’utilisation d’armes à sous-munitions. « La société civile surveillera de très près comment les Etats mettront en œuvre cette disposition dans le futur» ajoute Stan Brabant. «Ce traité établit une nouvelle norme internationale interdisant les armes à sous-munitions et la société civile s’engage pleinement pour que cela fonctionne.»