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Libye : Handicap International prête à se rendre dans la zone des combats

Mines et autres armes Urgence

Handicap International, présente en Libye depuis plusieurs mois pour assurer des opérations de prévention face aux dangers des mines et engins non explosés se tient prête à se rendre dans les secteurs affectés par les derniers affrontements.

Handicap International, présente en Libye depuis plusieurs mois pour assurer des opérations de prévention face aux dangers des mines et engins non explosés se tient prête à se rendre dans les secteurs affectés par les derniers affrontements.

Alors que les combats ont fait rage pendant plusieurs jours, entre les insurgés et les forces de Mouammar Kadhafi pour la prise de Tripoli, Handicap International pourrait envoyer rapidement une équipe dans les zones affectées. La fin des affrontements ne signifie pas que tout danger est écarté pour les populations civiles. Dans ce contexte, on peut en effet s’attendre à trouver sur le terrain des restes explosifs de guerre (obus d'artillerie et de mortiers, roquettes, missiles, mines terrestres, grenades non explosés) qui font peser un danger mortel sur la population. L’association devrait évaluer les risques encourus par les habitants de ces zones, et proposer, si nécessaire, des actions de prévention.

Quelques semaines après le début de l’insurrection en Libye, Handicap International avait déjà envoyé une équipe chargée de mener une évaluation dans le pays dans les secteurs affectés par les combats. Elle avait recueilli des informations concordantes sur la présence de très nombreux restes explosifs de guerre. D'importantes opérations de déminage seront nécessaires après la fin des hostilités. Dans l'intervalle, pour sauver des vies, l’association a mis en place des actions d'information et de sensibilisation des populations au danger mortel de ces armes.

Handicap International sensibilise les populations, et notamment les enfants, aux dangers des mines et des restes explosifs de guerre. A Benghazi, les équipes de l'association effectuent des sessions directes pour transmettre les bons réflexes à adopter en présence d'engins non explosés ou de tout objet inconnu (ne pas les approcher, ni les toucher, marquer la zone dangereuse, prévenir les équipes de Handicap International sur place et les autorités locales). Ces actions se sont élargies à des entreprises privées, des autorités locales, et d'autres associations.

Depuis le 23 juin, Handicap International mène également  ses activités d'éducation aux risques à Ajdabiya. Des scouts formés par l'association diffusent des outils de sensibilisation à Misratah, une zone particulièrement touchée par le conflit.

Par ailleurs, le Conseil national de transition s’était engagé, dans un communiqué du 27 avril 2011, à ne plus utiliser les mines terrestres (antipersonnel ou anti-véhicule) et à les détruire. Le Conseil avait également exprimé sa volonté de coopérer au déminage, à la sensibilisation, et d'assister les victimes.

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