Préparation aux catastrophes naturelles
Handicap International est régulièrement amenée à intervenir auprès de populations victimes de catastrophes naturelles (notamment lors du Tsunami en 2004 et en Haïti depuis 2010). L’association a ainsi fait le constat que les personnes en situation de handicap étaient le plus souvent peu ou pas prises en compte dans les plans d’évacuation qui devraient pourtant cibler en priorité les personnes les plus vulnérables.
Handicap International est régulièrement amenée à intervenir auprès de populations victimes de catastrophes naturelles (notamment lors du Tsunami en 2004 et en Haïti depuis 2010). L’association a ainsi fait le constat que les personnes en situation de handicap étaient le plus souvent peu ou pas prises en compte dans les plans d’évacuation qui devraient pourtant cibler en priorité les personnes les plus vulnérables.
En Asie du Sud, Handicap International encourage la participation des personnes en situation de handicap à la préparation des catastrophes naturelles. Nos équipes travaillent dans cinq pays (Bangladesh, Népal, Inde, Sri Lanka, Afghanistan), en partenariat direct avec les communautés susceptibles d’être touchées, et en collaboration avec les acteurs régionaux chargés de réduire l’impact des catastrophes sur la population.
Andrew Merat est coordinateur du projet de réduction des risques liés aux catastrophes naturelles pour la région Asie du Sud. Il explique son travail.
« Nous intervenons dans les zones où le risque de catastrophes naturelles est élevé, et nous accompagnons les communautés pour qu’elles soient prêtes à y faire face du mieux possible. Lors d’inondations par exemple, on voit souvent les personnes qui ne peuvent pas s’enfuir contraintes de se réfugier dans le grenier de leurs maisons ou sur leur toit. Ce sont paradoxalement les personnes les plus faibles qui se trouvent être parmi les dernières à être évacuées. Il était indispensable de trouver des solutions à ce problème et faire en sorte que les personnes en situation de handicap soient mieux prises en compte en cas de catastrophe.»
Handicap International fait donc en sorte que les personnes les plus vulnérables participent aux comités de préparation aux catastrophes, au même titre que les autres membres de leur communauté. « L’idée est que ces personnes sortent le plus possible de chez elles et que la communauté prenne conscience de leur présence. On travaille ensuite sur les besoins particuliers. Les équipes d’Handicap International identifient les besoins spécifiques des personnes vulnérables et discutent avec les communautés des moyens d’y répondre. Typiquement, pour compléter les sirènes d’alarme, un système de drapeaux de couleur peut être facilement mis en place pour avertir les personnes malentendantes. La préparation passe également par la présentation des différentes voies d’évacuations, et la désignation de membres de la communauté en charge de venir secourir les personnes étant dans l’incapacité d’assurer seules leur évacuation.»