Soins de santé et réadaptation physique
Selon le Rapport mondial sur le handicap, 50% des personnes handicapées n’ont pas les moyens de payer les soins de santé dont ils auraient besoin. Chez les personnes valides, ce pourcentage n’est que de 34%. Les personnes en situation de handicap risquent aussi deux fois plus de se retrouver entre les mains de personnel médical insuffisamment formé. En outre, le nombre de personnes qui déclarent avoir reçu un traitement médical inadapté, ou même pas de traitement du tout, est plus élevé chez les personnes handicapées que chez les valides.
Selon le Rapport mondial sur le handicap, 50% des personnes handicapées n’ont pas les moyens de payer les soins de santé dont ils auraient besoin. Chez les personnes valides, ce pourcentage n’est que de 34%. Les personnes en situation de handicap risquent aussi deux fois plus de se retrouver entre les mains de personnel médical insuffisamment formé. En outre, le nombre de personnes qui déclarent avoir reçu un traitement médical inadapté, ou même pas de traitement du tout, est plus élevé chez les personnes handicapées que chez les valides.
Ce rapport montre aussi que, dans de nombreux pays, il n’existe pas de service efficace de réadaptation. Selon des données collectées dans quatre pays d’Afrique, seuls 26% à 55% des personnes handicapées ont reçu la réadaptation qui leur était nécessaire. De 17% à 35% des personnes handicapées seulement y ont obtenu les appareillages qui leur étaient nécessaires, comme une chaise roulante, des prothèses ou un appareil auditif.
La réadaptation physique est le domaine d’expertise où Handicap International exerce son activité depuis le plus longtemps. Nous ouvrons de nouveaux centres de réadaptation ou bien nous soutenons des centres déjà existants. A côté de cela, nous créons des ateliers de production de prothèses.
Pour Handicap International, le défi ne consiste pas uniquement à donner aux personnes en situation de handicap un accès aux soins de santé et à la réadaptation. Il consiste également à veiller à ce que ces personnes conservent l’accès aux services dont elles ont besoin, et cela même lorsque Handicap International lui-même n’est plus présent dans un pays. Par exemple, quelqu’un qui, à l’âge de seize ans, a dû subir une amputation et a reçu une prothèse doit pouvoir, pour le restant de sa vie, recevoir une nouvelle prothèse tous les trois ans. C’est pourquoi nous voulons qu’un partenaire local reprenne nos activités lorsque nous nous retirons d’un pays.
Pour assurer la survie de nos activités, les expatriés de Handicap International forment du personnel local. C’est le cas pour des kinésithérapeutes et des prothésistes. A côté de cela sont données des formations en gestion financière, administrative et logistique pour le personnel administratif.
Nous travaillons aussi à sensibiliser les autorités. Il est en effet important que les soins médicaux aux personnes handicapées soient inscrits à l’agenda des décideurs politiques. De cette façon, les ministères et les autres organes de direction pourront recevoir les moyens nécessaires pour que la réadaptation physique – trop souvent oubliée dans les structures de santé – reçoive toute l’attention qu’elle mérite.
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