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Tout quitter pour survivre

Kenya Soudan du Sud

Rose a du quitter son mari pour sauver ses enfants. Elle fait partie des réfugiés poussés à tout abandonner à cause de la crise alimentaire.A peu près 80 % de ces réfugiés sont des femmes et des enfants qui ne trouvent plus assez de nourriture pour survivre.

Un kinésithérapeute de Handicap International fait des exercices à un petit garçon amaigri, sur un tapis posé sur le sol en terre , sous une tente. La maman les regarde en souriant.atje met de kleine Samuel terwijl zijn mama toekijkt

Rose a du quitter son mari pour sauver ses enfants. Elle fait partie des réfugiés poussés à tout abandonner à cause de la crise alimentaire.A peu près 80 % de ces réfugiés sont des femmes et des enfants qui ne trouvent plus assez de nourriture pour survivre.

Dans le camp, sous l'abri bâché qui lui sert de toit, Rose écoute attentivement le kinésithérapeute de Handicap International qui lui explique les exercices qu'elle fera faire à son fils Samuel âgé de quatre ans, atteint de d'infirmité motrice cérébrale.

Rose et ses quatre enfants sont originaires de la ville de Juba, au Soudan du Sud. La famille y tenait une petite épicerie. Mais en juillet 2016, lorsque les combats se sont intensifiés, Rose et son mari n’ont pas réussi à faire face à la flambée des prix pour sauver leur commerce.

N’ayant plus d’argent pour nourrir leurs enfants, Rose a décidé de les emmener toute seule au Kenya, encouragée par son mari malheureusement trop malade pour entreprendre un tel voyage. Elle a appris son décès il y  a peu.

Rations de survie

La vie dans un camp reste compliquée pour les personnes handicapées et leurs proches dans les camps. Etant seule pour s'occuper de Samuel, Rose n'arrive pas accéder à tous les services proposés dans le camp et elle ne peut pas travailler pour améliorer leur quotidien.

La famille survit grâce aux rations alimentaires. Il arrive parfois qu'un de ses enfants doive manquer l'école pour s'occuper de son frère, qui demande une attention constante.

Bouger pour plus de liberté

Plus que jamais, Rose a besoin d’aide pour élever ses enfants et faire progresser Samuel. Depuis qu'elle a rencontré l’équipe de kinésithérapeutes de Handicap International en février, elle répète assidûment les exercices avec Samuel. Elle espère le rendre plus autonome pour pouvoir se déplacer avec lui autour du camp.

Elle constate déjà une amélioration : « Mon fils semble plus détendu et bouge ses membres plus facilement ».

La kinésithérapie change la vie d'enfant comme Samuel et sa famille. Cliquez ici pour faire un don./em>

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