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4 avril - Journée mondiale contre les mines antipersonnel

La Princesse Astrid a montré son soutien aux victimes à l’occasion de la journée mondiale contre les mines. Handicap International dénonce ces armes barbares et appelle à des mesures immédiates pour protéger les civils en Syrie. Ce pays a été le seul à utiliser des mines antipersonnel depuis début 2012.

A l’occasion de la journée internationale contre les mines, Handicap International dénonce ces armes barbares et appelle à des mesures immédiates pour protéger les civils en Syrie. Ce pays a été le seul à utiliser des mines antipersonnel depuis début 2012.

SAR Princesse Astrid a témoigné de son soutien aux victimes de mines en relevant une jambe de son pantalon. Un geste imité par des milliers de personnes à travers le monde, dans le cadre de l’action « Lend you leg ».

Le 4 avril a été institué en 2006 par les Nations unies « journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte antimines ». A cette occasion, Handicap International relaie la campagne « Lend your leg » et met l’accent sur le cas de la Syrie.

La Princesse Astrid prête sa jambe aux victimes

« Lend your leg » est une campagne internationale soutenue par les Nations unies. A l’occasion du 4 avril, le public est invité à témoigner de son soutien aux victimes de mines en se faisant photographier avec une manche ou une jambe de pantalon relevée. Un geste symbolique fort auquel s’est prêtée la Princesse Astrid, lors de l’inauguration de l’exposition « Mines, armes sournoises », qui est à voir jusqu’au 28 juin au Musée Royal de l’Armée, à Bruxelles. C’est également à cette occasion que la Princesse a rencontré Umedjon Naimov, qui milite contre les mines après en avoir lui-même été victime alors qu’il n’avait que 12 ans.

En Belgique, Handicap International invite également le public à participer à Lend your leg en envoyant ses photos sur le site de l’ONG ou sur sa page Facebook : http://www.handicapinternational.be/fr/lend-your-leg

Le cas syrien

La crise syrienne montre en effet que le problème posé par ces armes reste terriblement d’actualité, ce pays étant le seul à avoir utilisé des mines en 2012. Pour Handicap International, la communauté internationale doit condamner fermement ces utilisations inacceptables et aider les acteurs de terrain à mettre en place des mesures rapides pour protéger les populations.

Dès le 1er novembre 2011, un officiel de l’armée syrienne indiquait aux médias « que la Syrie avait pris de nombreuses mesures pour contrôler ses frontières, dont l’utilisation de mines ». Selon le rapport 2012 de l’Observatoire des mines, des mines ont été utilisées aux frontières avec la Turquie (près de Hasanieih, Derwand, Alzouf, al-Sofan, Armana, Bkafla, Hatya, Darkosh, Salqin et Azmairin) et avec le Liban (al-Buni, Tall Kalakh, Kneissi, El-Heet et Masharih al-Qaa). L’Observatoire des mines fait également état de l’emploi répété par les groupes armés non étatiques d’engins explosifs improvisés (cocktails Molotov et engins à détonation à distance).

Depuis le début du conflit, l’utilisation de mines et les engins non explosés hérités des bombardements massifs, notamment dans les zones urbaines, ont entraîné une pollution importante. Les populations qui y vivent ou qui retourneront chez elles après les combats courent un danger permanent et mortel. Selon Marion Libertucci, responsable du plaidoyer sur les armes pour Handicap International, « la violence des conflits et l’ampleur de la dissémination d’armes non explosées et de mines ont généré des besoins criants en matière de déminage et d’éducation aux risques. Notre expérience en déminage et en prévention dans 47 pays, nous permet d’affirmer que le danger perdurera pendant de nombreuses années après la fin du conflit. De plus, nous n’avons qu’une vision partielle de la réalité car nous n’avons pas accès à toutes les zones touchées. Ce que nous allons découvrir plus tard pourrait dépasser nos prévisions les plus pessimistes. Il est indispensable de mettre en place des actions sans tarder afin de limiter les risques pour les populations et ainsi de sauver des vies ».
 

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