Mines et sous-munitions : dernières avancées
Mines et autres armes
98% des victimes connues des sous-munitions sont des civils. Ce constat effrayant dressé par Fatal Footprint, notre rapport préliminaire sur l’impact humanitaire des armes à sous-munitions dans les 24 pays et territoires affectés, a fait la une de la presse mondiale le 2 novembre dernier. Derrière les nombreux chiffres cités dans Fatal Footprint, il y a surtout les dizaines de milliers de personnes qui luttent quotidiennement pour leur survie dans un environnement pollué par les sous-munitions.
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98% des victimes connues des sous-munitions sont des civils. Ce constat effrayant dressé par Fatal Footprint, notre rapport préliminaire sur l’impact humanitaire des armes à sous-munitions dans les 24 pays et territoires affectés, a fait la une de la presse mondiale le 2 novembre dernier. Derrière les nombreux chiffres cités dans Fatal Footprint, il y a surtout les dizaines de milliers de personnes qui luttent quotidiennement pour leur survie dans un environnement pollué par les sous-munitions.
C’est en réponse directe aux souffrances et aux catastrophes économiques et sociales, individuelles et familiales, infligées par les sous-munitions qu’Handicap International décidait en février 2005 d’appeler à l’interdiction de ces armes. Notre appel a été entendu. Tout d’abord par le grand public (315.000 personnes ont à ce jour signé notre pétition, voir www.sousmunitions.org ) ainsi que par les médias.
Ensuite, ce fut le tour de certains parlementaires dans certains pays. Résultats : 30 des 102 Etats parties ayant participé à Genève à la conférence d’examen de la Convention sur les Armes classiques (CCW) (voir p.3 de la newsletter) ont fait connaître leur volonté d’entamer des négociations sur un nouvel instrument juridique concernant les armes à sous-munitions, tandis que 25 Etats ont carrément appelé à une interdiction internationale des armes à sous-munitions "qui présentent de sérieux dangers au plan humanitaire."
Mais ce n’est qu’un début: certains Etats sont encore opposés à un traité sur les armes à sous-munitions. Exactement comme il y a dix ans, à la veille du processus d’Ottawa, il apparaît clairement que le cadre de la CCW ne permettra pas d’apporter une réponse aux tragédies humaines causées par les armes à sous-munitions. Un traité en dehors de la CCW est désormais inévitable.
L’initiative norvégienne (voir p.3 de la newsletter) oblige les Etats et leurs représentants à choisir entre soit consentir de réels efforts pour négocier des règles qui protègeront les civils, soit s’obstiner dans leur refus de faire passer la protection des civils avant l’emploi d’armes barbares. Le processus d’Ottawa a ouvert la voie à un nouveau type de diplomatie : à la fois multilatérale et efficace. L’initiative norvégienne représente une occasion unique d’étendre cette expérience.
C’est en réponse directe aux souffrances et aux catastrophes économiques et sociales, individuelles et familiales, infligées par les sous-munitions qu’Handicap International décidait en février 2005 d’appeler à l’interdiction de ces armes. Notre appel a été entendu. Tout d’abord par le grand public (315.000 personnes ont à ce jour signé notre pétition, voir www.sousmunitions.org ) ainsi que par les médias.
Ensuite, ce fut le tour de certains parlementaires dans certains pays. Résultats : 30 des 102 Etats parties ayant participé à Genève à la conférence d’examen de la Convention sur les Armes classiques (CCW) (voir p.3 de la newsletter) ont fait connaître leur volonté d’entamer des négociations sur un nouvel instrument juridique concernant les armes à sous-munitions, tandis que 25 Etats ont carrément appelé à une interdiction internationale des armes à sous-munitions "qui présentent de sérieux dangers au plan humanitaire."
Mais ce n’est qu’un début: certains Etats sont encore opposés à un traité sur les armes à sous-munitions. Exactement comme il y a dix ans, à la veille du processus d’Ottawa, il apparaît clairement que le cadre de la CCW ne permettra pas d’apporter une réponse aux tragédies humaines causées par les armes à sous-munitions. Un traité en dehors de la CCW est désormais inévitable.
L’initiative norvégienne (voir p.3 de la newsletter) oblige les Etats et leurs représentants à choisir entre soit consentir de réels efforts pour négocier des règles qui protègeront les civils, soit s’obstiner dans leur refus de faire passer la protection des civils avant l’emploi d’armes barbares. Le processus d’Ottawa a ouvert la voie à un nouveau type de diplomatie : à la fois multilatérale et efficace. L’initiative norvégienne représente une occasion unique d’étendre cette expérience.
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