Le point sur l’aide d’urgence au Pakistan
Souvenez-vous. Fin juillet et début août 2010, des pluies de mousson torrentielles s’abattent sur le Pakistan. Des cours d’eau sortent de leur lit, des régions entières sont noyées sous les eaux. Ce sont les pires inondations depuis 1929. Trois provinces, dont le Penjab et le Sindh, très peuplés, sont affectées. Le bilan humain sera lourd, très lourd : 20 millions de personnes sont touchées. C’est plus que le tsunami de 2004, plus que le séisme en Haïti. Six mois après la catastrophe, 100.000 hectares de terres étaient toujours inondés.
Souvenez-vous. Fin juillet et début août 2010, des pluies de mousson torrentielles s’abattent sur le Pakistan. Des cours d’eau sortent de leur lit, des régions entières sont noyées sous les eaux. Ce sont les pires inondations depuis 1929. Trois provinces, dont le Penjab et le Sindh, très peuplés, sont affectées. Le bilan humain sera lourd, très lourd : 20 millions de personnes sont touchées. C’est plus que le tsunami de 2004, plus que le séisme en Haïti. Six mois après la catastrophe, 100.000 hectares de terres étaient toujours inondés.
Handicap International travaille au Pakistan depuis 2005. Dès le 2 août, l’organisation est venue en aide aux populations affectées par les inondations. Six mois après le début de son intervention, elle avait pu apporter son aide à 250.000 personnes : distribution de kits d’urgence, de kits d’hygiène avec les biens de première nécessité, d’eau potable, mise en place de points relais handicap.
Dans la région de Achar Mallach, au sud est de Karachi, l'association a aussi entamé la construction de 125 abris transitoires, au profit des familles les plus vulnérables.
Ces abris sont conçus pour durer plusieurs années et répondent aux normes anticycloniques. Réalisés selon les modes de construction traditionnels, ils peuvent également être modifiés par leurs habitants pour devenir des logements plus définitifs. Ils sont normalement construits sur le terrain où se trouvait la maison détruite, lorsque ce terrain n'est pas en zone inondable, ou sur des zones surélevées, avec une approche participative, puisque la famille et son entourage proche sont associés à la construction. L’organisation a bien entendu pensé à l’accessibilité de ces constructions, qui sont pourvues d’un plan incliné.
Au 31 décembre, Handicap International avait récolté plus de 300.000 euros à travers le Consortium 12-12, en plus des dons versés directement à l’organisation. Une somme qui sera bien utilisée : « Il est crucial que Handicap International continue de se mobiliser pour le Pakistan, explique Stéphane Lobjois, chef de mission au Pakistan. L’urgence n’est pas encore derrière nous, même si cette crise ne fait pas la une de l’actualité. C’est pourquoi nous sommes plus que jamais engagés auprès des Pakistanais. »